«Vous couchez avec nous, vous votez contre nous»
Ont scandé vendredi aux abords de l'Assemblée nationale des prostituées opposées à la proposition de loi visant à pénaliser leurs clients, tandis qu'un peu plus loin, les partisans du texte exhortaient les députés à «voter la loi d'abolition».
Ont scandé vendredi aux abords de l'Assemblée nationale des prostituées opposées à la proposition de loi visant à pénaliser leurs clients, tandis qu'un peu plus loin, les partisans du texte exhortaient les députés à «voter la loi d'abolition».
Sur l'esplanade des Invalides, souvent cachées derrière des masques blancs ou rouges, sous des cagoules ou protégées par leur écharpe, environ 150 prostituées ont dit leur opposition à un texte qu'elles qualifient d'«anti-putes».
«Ils essaient de nous empêcher de travailler», déplore Thierry Schaffauser, militant du Syndicat du travail sexuel (Strass), qui appelait au rassemblement.
«On fait un amalgame entre le travail forcé et l'exploitation consentie».
«Où, quand, comment, combien je prends, ce choix me revient, mon corps m'appartient», chantaient les travailleur(s)es du sexe, soutenus par des membres des associations Aides, Act up, Médecins du Monde, ou Les Amis du bus des femmes.
«Ni à vendre, ni à prendre, le corps des femmes n'est pas une marchandise» : à quelques centaines de mètres, le ton était tout autre.
Une cinquantaine de personnes, pour la plupart issues de mouvements féministes, sont venues soutenir la proposition de loi, derrière une banderole «Ensemble pour l'abolition du système prostitueur».
«Ils essaient de nous empêcher de travailler», déplore Thierry Schaffauser, militant du Syndicat du travail sexuel (Strass), qui appelait au rassemblement.
«On fait un amalgame entre le travail forcé et l'exploitation consentie».
«Où, quand, comment, combien je prends, ce choix me revient, mon corps m'appartient», chantaient les travailleur(s)es du sexe, soutenus par des membres des associations Aides, Act up, Médecins du Monde, ou Les Amis du bus des femmes.
«Ni à vendre, ni à prendre, le corps des femmes n'est pas une marchandise» : à quelques centaines de mètres, le ton était tout autre.
Une cinquantaine de personnes, pour la plupart issues de mouvements féministes, sont venues soutenir la proposition de loi, derrière une banderole «Ensemble pour l'abolition du système prostitueur».
Sur le même sujet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.