Production et consommation française : jusqu’où ira le malaise ?

par Dom Mt
      

 

Produire ce que l’on consomme et consommer ce que l’on produit…

 

Ce principe peut être assimilé à de l’autarcie, souvent problématique au niveau politique mais un principe élémentaire d’un point de vue économique et social afin de garantir un équilibre de la balance commerciale.
 

Prenons le cas de l’Allemagne :

Forte d’un capitalisme industriel et productif de valeurs ajoutées, l’Allemagne fait figure de modèle dans une Europe mourante. Elle représente le bastion européen de l’emploi et de la consommation.
 

En ce qui nous concerne, nous restons sur notre politique de dumping social voulue par les technos-gestionnaires ce qui fait inexorablement chuter les acquis sociaux.

Ces mêmes acquis très peu défendus par des syndicats qui sont à la botte de ceux qui les financent.

Ce capitalisme monétaire et hautement spéculatif voulu par le courant libéral libertaire détériore et désorganise les classes sociales.

Subissant ainsi un nivellement par le bas laissant très peu de marge de progression à un peuple asservi par un assistanat omniprésent.
 Cet assistanat garantit même ce faible pouvoir d’achat au peuple qui de ce fait n’a aucune capacité à pouvoir se révolter.
 

Nous subissons également un exode de notre meilleur potentiel humain, s’associant à une immigration de prolétaires étrangers ce qui entraine une régression de nos emplois, et donc de nos salaires..

On pourra dès lors affirmer que cela fait également chuter notre qualité de production.

Pourquoi laisser partir notre intelligentsia productive au détriment d’un sous prolétariat errant dans les pays, à la dérive car laissé à l’abandon par leur gouvernement respectif.
 

Cette libre circulation des hommes et des capitaux ne fait qu’aggraver un climat malsain d’insécurité entretenu par une politique de désinformation dégueulasse. 

Ce gouffre abyssal est né d’une insupportable soumission à un système capitaliste avide de main d’œuvre bon marché et de produits fabriqués à bas-prix.
 

Sérieusement il y en a ras le bol d’acheter des produits fabriqués à bas-prix , loin de l’artisanat simple et honnête des régions rurales, vecteur de qualité et de savoir faire.

Par ces achats, qui sont les faits de tout le monde, nous favorisons cette conjoncture du profit, cette conjoncture de l’assistanat programmée dans le but de créer ces marchés de la misère et demain ces marchés de la guerre.

Cette guerre voulue et programmée, une guerre du fric aujourd’hui et une guerre humaine demain..
 

Cette baisse de qualité se retrouve aussi dans l’alimentaire, des denrées pourries par les traitements et les conservateurs cause probable de beaucoup de pandémie et de maladie pour entretenir le profit.

Toute cette course au merchandising, à la publicité proche de la propagande, un rapport au sexe avec cette fâcheuse tendance à tout décomplexer, ce qui rend tout de plus en plus consommable … Et donc facultatif, superflu et abject.

Cette consommation virevolte entre la satiété et famine, tout les extrêmes y sont recherchés.

Favorisée aussi par le financement à crédit, autrefois destiné aux achats conséquents (immobilier), il c’est peu à peu démocratisé pour les achats courants et les loisirs (crédit à la consommation pour les vacances par exemple) avec les conséquences que l’on connait (surendettement et précarité). Laissant ainsi les victimes dans une spirale infernale très difficile à surmonter ….
 

Tous ceci converge ainsi vers une tenue au porte monnaie qui monopolise l’essentiel de nos forces (en laissant ainsi très peu pour la contestation métro, boulot, dodo).
 

Le passage de la société du mérite à la société de la transgression créatrice de nouveaux marchés nous a fait perdre la fierté de produire et l’épanouissement dans la consommation car celle-ci n’est jamais pleinement satisfaite..
 

Et l’Etat est très loin d’être innocent car il est le principal intervenant dans ces deux processus avec un système de taxation proche du vol manifeste et le fait de vouloir coûte que coûte appliquer une doctrine mondialiste alors que nous ne sommes ni prêts à la fabriquer et ni prêts à la consommer !
 

Source photo : notre-planete.info