Bernard Genin, à Lyon, en 2011. Crédits photo : PHILIPPON JOEL/PHOTOPQR/LE PROGRES |
BERNARD GENIN. - Il y a eu une bagarre au couteau le matin, suivie par l'explosion d'une gazinière en début d'après-midi, mais il n'y a pas encore de lien formellement établi entre les deux événements.
D'autres échauffourées avaient eu lieu ces derniers temps.
En fait, les Roms étaient entre 150 et 200 au début du campement, en octobre 2012, avant d'être rejoints par un autre groupe expulsé de Saint-Priest.
Ils sont désormais 340 environ
, partagés entre deux communautés qui ne s'entendent pas.
Redoutez-vous l'exaspération des riverains?
Déjà, il y a des immondices dans et tout autour du camp.
C'est une situation insupportable pour les Roms, qui vivent dans des conditions sanitaires catastrophiques, comme, bien sûr, pour ceux qui résident dans le quartier. Après, il ne faut pas faire d'angélisme, il y a aussi de la mendicité, de la fauche organisée et, pire, un réseau mafieux de prostitution.
Mais cela ne concerne pas l'ensemble des Roms du camp, loin de là, et il ne faut pas tout leur mettre sur le dos.
J'ai d'ailleurs lancé un appel au calme aux habitants. Ils réagissent de façon responsable, mais une minorité tient des propos haineux.
Que comptez-vous faire désormais?
J'espère que la décision judiciaire d'expulsion sera exécutée d'ici mardi car il y a trop de tension accumulée.
Ensuite, la situation est inextricable.
Quand ils sont chassés, les Roms s'installent un peu plus loin.
Les maires du coin se refilent la patate chaude.
Il faut une table ronde pour imaginer une solution globale, par exemple en aménageant des zones d'accueil dédiées avec un minimum de commodités.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/16/01016-20130816ARTFIG00464-roms-tout-le-monde-se-refile-la-patate-chaude-selon-bernard-genin.php
D'autres échauffourées avaient eu lieu ces derniers temps.
En fait, les Roms étaient entre 150 et 200 au début du campement, en octobre 2012, avant d'être rejoints par un autre groupe expulsé de Saint-Priest.
Ils sont désormais 340 environ
, partagés entre deux communautés qui ne s'entendent pas.
Redoutez-vous l'exaspération des riverains?
Déjà, il y a des immondices dans et tout autour du camp.
C'est une situation insupportable pour les Roms, qui vivent dans des conditions sanitaires catastrophiques, comme, bien sûr, pour ceux qui résident dans le quartier. Après, il ne faut pas faire d'angélisme, il y a aussi de la mendicité, de la fauche organisée et, pire, un réseau mafieux de prostitution.
Mais cela ne concerne pas l'ensemble des Roms du camp, loin de là, et il ne faut pas tout leur mettre sur le dos.
J'ai d'ailleurs lancé un appel au calme aux habitants. Ils réagissent de façon responsable, mais une minorité tient des propos haineux.
Que comptez-vous faire désormais?
J'espère que la décision judiciaire d'expulsion sera exécutée d'ici mardi car il y a trop de tension accumulée.
Ensuite, la situation est inextricable.
Quand ils sont chassés, les Roms s'installent un peu plus loin.
Les maires du coin se refilent la patate chaude.
Il faut une table ronde pour imaginer une solution globale, par exemple en aménageant des zones d'accueil dédiées avec un minimum de commodités.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/16/01016-20130816ARTFIG00464-roms-tout-le-monde-se-refile-la-patate-chaude-selon-bernard-genin.php
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