FAIT DIVERS - Une école d'un quartier sensible de Toulouse a été endommagée vendredi par un incendie criminel forçant la mairie à décaler la rentrée d'une partie des élèves. La piste criminelle ne fait aucun doute.
Une école du quartier sensible du Mirail à Toulouse a été endommagée vendredi par un incendie. Photo : Capture d'écran Google Maps
Le groupe scolaire venait juste de bénéficier de 860 000 euros de travaux de réparation. Deux départs de feu ont été relevés vendredi dans deux classes de l'école maternelle et primaire Daniel faucher, dans le quartier de la Reynerie, l'une des cités du Mirail à Toulouse.
L'origine criminelle ne fait pas de doute pour les enquêteurs, les auteurs ayant laissé des tags hostiles à la police et à la brigade anti-criminalité du Mirail.
Les deux classes étaient une création nouvelle censée accueillir les enfants de maternelle.
Elles ont été dégradées par le sinistre dont les émanations ont aussi atteint les locaux de l'élémentaire.
Pour les élèves de cette dernière, la rentrée est décalée de mardi à jeudi, a annoncé la mairie.
Les six classes vont devoir déménager vers un centre de loisirs proche, le temps de nettoyer les lieux.
Les enfants de maternelle auxquels les deux nouvelles classes étaient destinées reprendront la classe mardi, mais dans leurs anciens locaux. Compte tenu des travaux, le ou les auteurs de l'incendie sont entrés sans aucun problème dans les classes qui étaient dépourvues de système d'alarme ou dont les alarmes n'étaient pas en marche.
Assurer les meilleures conditions possibles
La ville a porté plainte, a indiqué le maire socialiste Pierre Cohen, qui s'est immédiatement rendu sur place avec sa première adjointe Gisèle Verniol pour rencontrer les personnels et veiller à ce que toutes les dispositions soient prises en vue de la rentrée.
"Nous mettons tout en oeuvre pour assurer aux enfants, aux parents ainsi qu'aux enseignants et aux personnels de l'école une rentrée dans les meilleures conditions possibles", a-t-il assuré dans un communiqué.
Le Mirail avait été le théâtre le 3 août d'une violente agression qui avait suscité un vif émoi.
Trois pompiers venus porter secours à une dame âgée avaient été violemment pris à partie par plusieurs jeunes.
L'un d'eux avait reçu un coup de pied au visage. Ils avaient essuyé des insultes, des menaces de mort et avaient dû rebrousser chemin.
http://www.metronews.fr/info/toulouse-une-ecole-incendiee-la-rentree-decalee/mmhD!Xd6uVSZs6sCE/
L'origine criminelle ne fait pas de doute pour les enquêteurs, les auteurs ayant laissé des tags hostiles à la police et à la brigade anti-criminalité du Mirail.
Les deux classes étaient une création nouvelle censée accueillir les enfants de maternelle.
Elles ont été dégradées par le sinistre dont les émanations ont aussi atteint les locaux de l'élémentaire.
Pour les élèves de cette dernière, la rentrée est décalée de mardi à jeudi, a annoncé la mairie.
Les six classes vont devoir déménager vers un centre de loisirs proche, le temps de nettoyer les lieux.
Les enfants de maternelle auxquels les deux nouvelles classes étaient destinées reprendront la classe mardi, mais dans leurs anciens locaux. Compte tenu des travaux, le ou les auteurs de l'incendie sont entrés sans aucun problème dans les classes qui étaient dépourvues de système d'alarme ou dont les alarmes n'étaient pas en marche.
Assurer les meilleures conditions possibles
La ville a porté plainte, a indiqué le maire socialiste Pierre Cohen, qui s'est immédiatement rendu sur place avec sa première adjointe Gisèle Verniol pour rencontrer les personnels et veiller à ce que toutes les dispositions soient prises en vue de la rentrée.
"Nous mettons tout en oeuvre pour assurer aux enfants, aux parents ainsi qu'aux enseignants et aux personnels de l'école une rentrée dans les meilleures conditions possibles", a-t-il assuré dans un communiqué.
Le Mirail avait été le théâtre le 3 août d'une violente agression qui avait suscité un vif émoi.
Trois pompiers venus porter secours à une dame âgée avaient été violemment pris à partie par plusieurs jeunes.
L'un d'eux avait reçu un coup de pied au visage. Ils avaient essuyé des insultes, des menaces de mort et avaient dû rebrousser chemin.
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