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jeudi 22 août 2013

La fumisterie des emplois aidés qui expédient la France dans le chaos.

par       

 
La stratégie de François HOLLANDE, pour inverser la courbe du chômage, consiste à créer des emplois intégralement subventionnés que sont ses « emplois d’avenir »
Une stratégie sournoise qui s’avèrera dévastatrice pour la France et les Français.
 
Ces emplois, dits d’avenir, sont en effet subventionnés à 75% par l’Etat et le reste à la charge des établissements recruteurs, dont les sources de recettes proviennent ou de la dette publique ou de subventions.
 
Or, ce sont bien les amis de François Hollande, au sein d’associations, intégralement subventionnés, ou autres organismes publiques, qui répondent à cet appel d’offre, ce qui finalement revient à un système de création d’emplois intégralement financés, directement ou indirectement par l’Etat puisque ces emplois aidés ne concernent principalement que des établissements non commerciaux.
Comme le précise le site gouvernemental :
 
« Les employeurs du secteur non marchand sont principalement concernés par le dispositif emplois d’avenir.
Leurs activités ont une utilité sociale avérée ou de défense de l’environnement et sont susceptibles d’offrir des perspectives de recrutement durables : filières vertes et numériques, secteurs social et médico-social, aide à la personne, animation socio-culturelle, tourisme…
Ce sont principalement des associations, des organismes à but non lucratif, des établissements publics, des collectivités territoriales. »
 
 
C’est donc dans la démesure que les amis de Hollande créeront ces emplois d’avenir  intégralement financés par l’Etat, sur le dos des contribuables français,.
 
Alors, lorsque Michel SAPIN, Pierre MOSCOVICI, Jean-Marc AYRAULT, affirment avec certitude qu’ils réussiront à inverser la courbe du chômage, ils ont raison.
 
Car, dans ces conditions, il est très probable qu’ils y arrivent. Mais à quel prix ?
 
En effet, cette stratégie sournoise de François HOLLANDE et de ses amis socialistes, met structurellement la France en grand danger de mort économique et sociale car elle s’appuie sur une politique de gestion de dépenses inconditionnelles de l’Etat, des collectivités locales et autres organismes associatifs.
 
Cette stratégie favorise ainsi une explosion de la dette de fonctionnement de la France, sans aucune forme de retour sur investissement.
 
Aussi, les conséquences seront désastreuses, car en privilégiant l’agravation du déficit (explosion des dépenses, donc de la dette) au profit de l’inversion fictive et subjective de la courbe du chômage, François Hollande risque alors d’engager la France dans un nouveau dérapage budgétaire qui contraindra les agences de notation de revoir très négativement leur position sur la France, l’entraînant dans ce cercle vicieux de l’augmentation de ses taux d’emprunt, accentuant, de fait, davantage le déséquilibre budgétaire et déficitaire etc.
 
C’est ce qu’a connu la Grèce avec cette stratégie quasi-similaire.
 
Rappelons-nous que la Grèce avait sournoisement embauché près de 100.000 fonctionnaires entre 2010 et 2011 en pleine déflagration dans le but de créer une inversion de la courbe du chômage, alors qu’elle s’était engagée auprès du FMI et de l’UE à en réduire au contraire le nombre.
 
En effet, le gouvernement socialiste Papandreou avait embauché 70 .000 fonctionnaires et fait embaucher 12.000 auprès des collectivités locales.
 
 
Nous connaissons la suite…
 
Nous devons donc craindre que François Hollande se rende coupable de faire subir aux Français ce que le gouvernement socialiste Papandreou a fait subir aux Grecs depuis 2009.
 
Rappelons que François Hollande avait affirmé lors de la campagne présidentielle de 2012 que la crise ne frappait pas la France (Emission DPDA le 11 avril 2012).
 
Des perspectives crédibles de crise risquent de renforcer très rapidement le sentiment d’illégitimité déjà bien présent, contre François Hollande dont la stratégie risque de se transformer en tragédie…
 
Source photo : Violences à Athènes près du parlement, à la suite du vote du programme économique d’austérité. Archives Février 2012 ©Louisa Gouliamaki / AFP

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