Le sénateur UMP, maire des 4ème et 5ème arrondissements de Marseille, Bruno Gilles, fustige l’arbitrage de François Hollande et Jean-Marc Ayrault concernant les prochaines orientations de la loi pénale portée par Christiane TAUBIRA.
Non content d’enregistrer cette année une inquiétante montée du sentiment d’impunité chez les voyous partout en France, François Hollande vient de leur dérouler le tapis rouge en supprimant les peines planchers et en instaurant une peine de probation qui sera purgée hors prison.
Avec la peine de probation, c’est une écrasante majorité de délinquants qui devra suivre des soins et un stage au lieu de passer par la case prison. Avec Christiane TAUBIRA, on oublie donc totalement la fonction punitive de l’incarcération.
Où est la punition dans l’obligation de suivre un stage ? Quel message portera la sanction ?
Avec cette décision, nous basculons dans une conception de la justice qui aura de très graves conséquences sur notre cohésion nationale.
Désormais, il faudra nous habituer à vivre au côté de personnes condamnées notamment pour usage et détention de stupéfiants (article L.3421-1 du code de la santé publique) pour vol (article 311-3 du code pénal, puni de trois années d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende) ou pour escroquerie (art. 313-1 du code pénal, puni de cinq années et 75.000 euros d’amende).
Ce dernier arbitrage démontre le laxisme généralisé qui règne dans ce gouvernement au sujet de la sécurité de nos concitoyens et apporte la preuve que malgré les apparences, Manuel Valls est un faux dur.
J’apporte d’ailleurs tout mon soutien aux forces de l’ordre qui verront une fois de plus leur travail se compliquer pour assurer notre sécurité.
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