L'assassinat dramatique du jeune Thomas, survenu à la fin du mois de novembre dernier, aura été l'occasion pour nos politiques de faire, une nouvelle fois, preuve d'une clairvoyance peu commune.
La palme revient à Olivier Véran qui, lors d'une interview sur BFMTV, a démontré par A+B que le racisme anti-blanc n'était qu'un leurre. « Vous invitez un sociologue qui vous expliquera que le racisme, c’est quand une communauté qui est forcément minoritaire subit des oppressions. Les Blancs ne sont pas minoritaires. ». CQFD. « On est là pour planter des Blancs » ne serait donc, pour le porte-parole du gouvernement, qu'une information comme une autre.
On se passera donc de son avis pour cette nouvelle agression clairement dirigée, une nouvelle fois, contre les « Blancs », survenue pas plus tard que ce week-end. C'est Michel Bimier, antiquaire de « Affaire conclue » sur France 2, qui a cette fois-ci fait les frais de ce qu'il est interdit d'appeler racisme. Celui-ci a rapporté sur les réseaux sociaux avoir été traité d' « encul.. de Français », alors qu'une personne lui demandait, à un feu rouge, de lui donner de l'argent. En plus de s'être fait insulter, Michel Bimier a également été tailladé au visage par l'inconnu.
Regardez cette publication Instagram de @michelbimier https://t.co/n4WUBYuNKL
— Ma France (@pep_france) December 6, 2023
L'antiquaire a publié, avec son témoignage, une photo de son visage ensanglanté. « C'est pas trop grave », relativise-t-il. Sur l'échelle de la violence à laquelle nous avons été habitués ces dernières années, effectivement, on peut dire que Michel Bimier s'en sort « pas trop mal ». Mieux, par exemple, que cette quinquagénaire qui a été retrouvée à son domicile laissée pour morte le 28 novembre dernier, à Maraussan (Hérault). Trois individus se sont en effet introduits chez elle, et l'ont rouée de coups avant de retourner son appartement. La victime souffre d'un traumatisme crânien, de nombreuses factures, et son visage a été particulièrement atteint.
La France d'Emmanuel Macron
La même semaine, c'est un témoignage particulièrement sordide que partageait Éric Zemmour sur les réseaux sociaux. Une femme est en effet venue le voir pour lui raconter l'agression sauvage dont sa belle-sœur, sexagénaire, avait été victime à son domicile à Lille le 18 octobre. Cette dernière, infirmière à la retraite, a été retrouvée égorgée dans une marre de sang. Elle aurait été violée, et était lardée de 36 coups de couteaux au moins. Un suspect a été interpellé : il s'agit d'un jeune homme de nationalité ivoirienne, qui se dit mineur, entré illégalement sur le territoire national en janvier 2022.
Fabienne, infirmière à la retraite de 67 ans, a été violée et égorgée chez elle. Sa belle-sœur a voulu me rencontrer pour me raconter cette tragédie. La plus grande douleur n’est pas incompatible avec la force de caractère. Pour elle, nous n’avons pas le droit de désespérer. pic.twitter.com/3sBlqsCaX1
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) December 1, 2023
Des visages tuméfiés, ensanglantés, des proches qui racontent en tremblant les scènes terribles dont ils ont été témoins, des familles brisées à vie et, pour finir, des accusations de récupération lancées par l’extrême gauche…
Voilà ce qu'est devenue, aujourd'hui, la France d'Emmanuel Macron. Une sorte de remake un peu cru de la Guerre des boutons, ou de Roméo et Juliette, disent les uns. Un « peuple français en danger », pleurent les autres.
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