Je ne connais vraiment personne qui prétendrait que l’économie américaine est en pleine forme en ce moment.
L’inflation est hors de contrôle, les grandes entreprises procèdent à des licenciements massifs dans tout le pays, la bulle immobilière commence à imploser et de plus en plus de campements de sans-abri surgissent constamment dans nos grandes villes alors que la pauvreté se répand à très grande échelle.
Mais ce n’est pas l’événement principal. J’appelle cela « la tempête avant la tempête », car la vérité est que cette nouvelle crise économique n’en est encore qu’aux tout premiers chapitres. Malheureusement, beaucoup plus de souffrances sont à venir, et notre pays ne sera incapable d’y faire face.
Peut-être que vous n’êtes pas d’accord avec moi.
Pas de soucis.
Personne n’est d’accord avec moi à 100% sur tout.
Mais j’espère que nous pourrons tous convenir que les choses vont clairement dans la mauvaise direction. Selon Challenger, « Gray & Christmas », le nombre de suppressions d’emplois annoncées par les employeurs en mai 2023 était supérieur de 287 % au nombre de suppressions d’emplois annoncées par les employeurs en mai 2022…
Les employeurs basés aux États-Unis ont annoncé 80 089 réductions en mai, une augmentation de 20 % par rapport aux 66 995 réductions annoncées un mois auparavant. Il est supérieur de 287% aux 20 712 licenciements annoncés le même mois en 2022, selon un rapport publié jeudi par la société mondiale d’outplacement et de coaching d’affaires et de cadres Challenger, « Gray & Christmas, Inc ».
On pourrait tous se dire qu’il y a comme une sorte d’anomalie ce mois-ci, mais ce n’était pas du tout le cas, je peux vous le confirmer.
En fait, pendant les cinq premiers mois de 2023, le nombre de suppressions d’emplois a augmenté de 315 % par rapport aux cinq mêmes mois de l’année dernière.
Prenez quelques instants pour réfléchir à ce nombre incessant.
En dehors des confinements de 2020, nous n’avons rien vu de tel depuis 2009.
Et ceux qui sont au sommet de la chaîne alimentaire économique ouvrent la voie.
Par exemple, on vient d’apprendre que « Goldman Sachs » envisage de procéder à une troisième vague de licenciements massifs…
« Goldman Sachs » prévoit de procéder à une nouvelle série de suppressions d’emplois – sa troisième en moins d’un an – alors que les bénéfices des transactions continuent de chuter, ont déclaré mardi des sources au journal « The Post ».
La banque d’investissement dirigée par David Solomon ajoutera 250 employés supplémentaires sur sa liste des 3 200 licenciés en janvier lors de ce que le personnel avait surnommé « le jour de la démolition de David », a déclaré un initié.
L’activité économique ralentit vraiment dans tout le pays, et cela commence à apparaître dans les rapports sur les bénéfices des entreprises.
Jeudi, « Macy’s » a annoncé que les ventes des magasins comparables avaient en fait chuté de 8,7 % au cours du dernier trimestre…
Dans un rapport sur les résultats publié jeudi, « Macy’s » a déclaré que les ventes des magasins comparables avaient chuté de 8,7% au dernier trimestre, forçant le grand magasin basé à New York à réduire les prix des vêtements et d’autres articles discrétionnaires.
Les résultats de « Macy » ont conclu la saison des bénéfices de l’industrie du commerce de détail, qui a montré à quel point l’inflation obstinément élevée, en particulier dans l’alimentation, oblige les acheteurs à réduire davantage les articles discrétionnaires comme les vêtements pour payer leurs factures de courses qui ne cessent de monter en flèche.
« Dollar General » a également annoncé des résultats très décevants, ce qui a entraîné une vente sauvage des actions de « Dollar General »…
Pendant ce temps, « Dollar General », qui s’adresse aux acheteurs à faible revenu et est la chaîne de vente au détail américaine à la croissance la plus rapide en termes de magasins, a également réduit ses perspectives de ventes et de bénéfices annuels jeudi, faisant chuter les actions de la société de 19,55% en une seule journée.
Une baisse de 20% en une journée est un gros problème.
Alors pourquoi l’entreprise « Dollar General » est-elle en deçà des attentes ?
Eh bien, le PDG dit que leurs principaux clients sont actuellement très stressés financièrement. En fait, il dit que beaucoup d’entre eux « doivent davantage compter sur les banques alimentaires »…
« Malheureusement, nos clients disent qu’ils doivent compter davantage sur les banques alimentaires, l’épargne, les cartes de crédit », a déclaré jeudi le PDG Jeff Owen lors d’un entretien avec des analystes.
La société affirme que son « client principal » gagne moins de 40 000 dollars par an. Owen a également déclaré qu’il pensait que les clients avaient été pris au dépourvu par la réduction des remboursements d’impôt et des avantages « SNAP », « ce qui a exacerbé les pressions inflationnistes qu’ils subissaient déjà ».
Les résultats de « Dollar General » font écho à ceux de son rival « Dollar Tree », qui a également été inférieur aux attentes des investisseurs la semaine dernière et a réduit ses perspectives de bénéfices pour l’année.
Dans un article que j’ai publié il y a quelques jours, j’ai évoqué la demande extraordinaire que nous commençons à voir dans les banques alimentaires à travers le pays.
Il y a tellement de souffrances en ce moment, et cela ne fera que s’intensifier à mesure que davantage d’Américains perdront leur emploi dans les mois à venir.
Si la Réserve fédérale n’avait pas augmenté les taux d’intérêt de manière aussi agressive, cela aurait grandement aidé les choses.
Mais au lieu de cela, ils ont choisi de marteler l’économie américaine, et maintenant le taux moyen d’un prêt hypothécaire fixe de 30 ans est presque à 7 %…
Le taux du prêt hypothécaire fixe de 30 ans est passé à 6,79 % cette semaine, contre 6,57 % il y a une semaine. Il y a un an, il était en moyenne de 5,09 %.
« Les taux hypothécaires ont bondi cette semaine, car une économie dynamique a incité le marché à anticiper la probabilité d’une nouvelle hausse des taux de la Réserve fédérale », a déclaré Sam Khater, économiste en chef de Freddie Mac. « Bien qu’il y ait eu un flux constant de demande d’achat autour des taux dans la fourchette basse à moyenne de six pour cent, cette demande est susceptible de s’affaiblir à mesure que les taux approchent de sept pour cent. »
Alors que la bulle immobilière explose régulièrement, ceux qui travaillent dans l’industrie vont avoir beaucoup de mal à survivre dans ce secteur déjà bien impacté.
Bien sûr, la vérité est que des temps difficiles nous attendent tous.
Il est devenu clair que personne à Washington ne viendra à la rescousse.
Les années alimentées par la dette où « d’argent facile » coulait comme du vin sont terminées, et maintenant beaucoup de douleur se profile à l’horizon.
Malheureusement, la plupart des Américains ne comprennent toujours pas qu’une grande tempête économique approche à grands pas, et c’est extrêmement regrettable.
Source: theeconomiccollapseblog via businessbourse
Peut-être que vous n’êtes pas d’accord avec moi. Difficile de ne pas vous croire !!! La planche à billet détruit tout !!! Ils ont encore augmentés le plafond de la dette pour payer leurs fonctionnaires !!! Combien avaient t'ils injectés d'argents en Afghanistan ? l'ancien dirigeant s'est enfui avec des palettes de billets !!!! Ils sont rentrés en récession ,comme en Europe ,ils ne comprennent rien !!! Croyez vous que se serait différent en France ? Ils n'ont même pas un minimum basique de culture financière ,pour conclure ils ont votés Biden et nous Macron on a en retour que ce qu'on mérite avec une guerre peut être mondiale pour effacer les dettes
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