« A Kiev, l’émotion reste très vive après la frappe russe près d’un lieu de mémoire important où plus de 30 000 Juifs ont été assassinés par les nazis durant la seconde guerre mondiale » (France(dés)Info du 6 mars 2022).
Pourquoi préciser « près d’un lieu de mémoire » ? Eh bien tout simplement parce que le mémorial n’a pas été frappé et que le titre accusant l’armée russe d’antisémitisme est bidon, tout comme les déclarations de Volodymyr Zelensky criant au retour de l’holocauste.
Libération a vérifié : l’AFP tout comme le journal israélien YNet sont formels, le mémorial de Babi Yar n’a pas été touché.
Le bombardement russe a atteint l’antenne de la télévision à 300 mètres de là. [NDLR : On attend toujours les rectifications des médias et par la même occasion leurs excuses.] On attend également la rectification de la fakenews sur le bombardement du mémorial Babi Yar du président Zelensky.
Au moment où les médias occidentaux titrent sur « l’inquiétude d’une rescapée du massacre nazi de Babi Yar » et laissent entendre que les Russes ont détruit un mémorial de l’holocauste à Kiev, pas de réaction concernant la double destruction (en décembre 2021 et le 26 janvier 2022) du mémorial juif de Lysychansk dans le Donbass. Ah ! les Russes ne peuvent être accusés, car il s’agit de l’« œuvre » de troupes ukrainiennes. C’est tellement différent !
L'antisémitisme sous le régime nazi en Ukraine.
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) March 10, 2022
Des UkroNazis détruisent des fosses communes et un monument aux victimes juives de l'Holocauste à Lysychansk, Ukraine, décembre 2021.
Il y a eu 800 juifs assassinés par les nazis et l'Armée insurrectionnelle ukrainienne. pic.twitter.com/HyTdtZNE9Z
« L’administration militaire et civile de la ville de Lysychansk affirme qu’un mémorial aux victimes juives tuées dans la ville de Lysichansk pendant la Seconde Guerre mondiale, situé dans le cimetière de Green Grove de la ville, a été de nouveau détruit. Actuellement sur les lieux [NDLR : 19 février], il y a une équipe spéciale d’enquête du service de police de la région de Lugansk RUP GUNP de Severodonetsk.
Nous vous rappelons que début décembre dernier, ce même monument avait été déjà détruit. Un nouveau panneau commémoratif a été réalisé et installé avec les fonds des citoyens concernés de la ville. Il est à noter que cela s’est produit à la veille du jour du souvenir de l’Holocauste, que toute la communauté internationale célèbre le 27 janvier.Revenons à Kiev. L’avenue de Moscou a été rebaptisée en 2016, du nom d’un nazi, avenue Stepan Bandera. Qui est-il ? Une réponse est donnée dans Biblio Monde : « Libéré par les Allemands lors de l’invasion de la Pologne en 1939, il se met aussitôt au service le Allemagne nazie et crée une Légion ukrainienne qui participe, en 1941, notamment au massacre des juifs de Liv (Lwow) et à l’assassinat de plusieurs dizaines de professeurs de l’université de la ville, celle où Stepan Bandera avait fait ses études. L’Armée révolutionnaire populaire ukrainienne (UPA) s’est battue contre les soviétiques aux côtés des nazis. » De son côté, « 20 Minutes a mené l’enquête : c’est effectivement quelqu’un qui a une vision très ethnique du nationalisme ukrainien. Il rêvait d’un territoire national débarrassé des Juifs, des Polonais et des Russes. » Le comble est que pour The Times of Israël, Stepan Bandera soit un héros nationaliste en butte à la calomnie. Il a tué des Polonais, mais des Juifs, non, ou alors cela aura échappé par inadvertance au journal israélien : « Stepan Bandera a été dénoncé comme collaborateur nazi par Moscou et les rebelles prorusses de l’est de l’Ukraine. […] Il était le chef idéologique des combattants antisoviétiques qui ont affronté l’Armée rouge et massacré des dizaines de milliers de Polonais dans l’ouest de l’Ukraine. »
Bataillon ukrainien Azov 17 janvier 2017.
Le bataillon Azov, qui attaque Russes et russophones au Donbass,
a un drapeau aux couleurs de l’Ukraine, mais son sigle ressemble à une
croix gammée… L’utilisation de ce drapeau, le changement de nom d’une
avenue sont-ils pour autant les preuves de la « nazification » de
l’Ukraine injustement [NDLR : selon les mainstreams] décriée par
Vladimir Poutine ? Non, car, selon les médias, ces antisémites font
partie du camp du bien.
Il faut croire à une élasticité de la morale de Facebook et Instagram qui demeurent attentifs aux discours de haine, sauf… s’ils ont pour cible l’armée russe. Il y a la bonne haine et la mauvaise haine. Sont autorisés des messages appelant à la mort du président russe Vladimir Poutine ou du président biélorusse Alexandre Loukachenko. Comme dans les animaux malades de la peste de La Fontaine, le bouc émissaire de la crise financière a été trouvé. Guy de la Fortelle vous l’explique là.
Le Média en 4-4-2.
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