Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables.
Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Erik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale.
Merci de vos partages, commentaires et abonnements. (Les dernières images de Marioupol sur le reportage datent de jeudi 24 mars 2022. Reportage tourné entre le 17 et le 25 mars.)
Avis aux auditeurs :
1.Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidé par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit “embeded” avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Erik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège.
2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T.
3. Nous avons couverts les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage.
4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris.
Attention: notre monteur a commis une erreur. Pour le premier interview d’une réfugiée, la partie mise n’est pas celle qui correspond à la traduction. Donc demain on vous met ici un lien de l’interview exact (et complet) comme ça les russophones verront bien que c’était simplement une erreur. Mais le texte lu est bien dans l’interview Bon visionnage à tous.
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