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mercredi 9 décembre 2020

Ils veulent remplacer le chauffage au gaz par....Ils ne savent pas trop?



Le chauffage au gaz interdit ; l’Absurdistan se distingue encore … La décision vient de tomber.

C’est idiot , couteux et pas écologique, c’est du Macron  à la Yannick Jadot.

Les khmers verts à la Jadot  commencent à douter du tout électricité, il faudrait relancer le nucléaire et surtout les centrales à charbon . Comment chauffer les habitations ? Le fuel , les cheminées sont à proscrire, alors ils ont pensé aux granules de bois rebaptisés « biomasse » , au solaire…

Les pompes à chaleur sont adaptées aux constructions individuelles pas aux immeubles, le solaire est couteux et peu écologique. En Chine, en plus des bas salaires et des conditions de travail extrêmes, des scandales de rejets massifs dans l’atmosphère de poudre de silicium (matière première de la cellule photovoltaïque, disponible en abondance), et de pollution causée par les opérations de raffinage du silicium ont été dénoncés et documentés au cours des dix dernières années.

Le granulé de bois (ou pellet en anglais) est obtenu par compression de sciures et de copeaux broyés et séchés. ….

Pour être qualifiés « d’écologiques », terme trop souvent utilisé pour vendre et détourné systématiquement de son idée originelle par des systèmes d’optimisation industriels toujours plus prédateurs, les granulés doivent être issus de la biomasse normalement constituée de résidus valorisables (taille d’éclaircie de forêts durablement gérées, branchages, etc.). Le bilan « écologique » n’est favorable que dans ces conditions.

Ne vous y trompez pas, en réalité des forêts sont détruites pour produire les granules . Le gouvernement allemand refuse de suivre la France.  Ils estiment qu’une telle décision encouragerait à planter des forêts pour brûler industriellement le bois. Honnêtement, d’où viendrait vraiment le bois ? De pays qui sont bien loin de nous, pour que nous n’ayons pas à voir ces coupes franches dans nos forêts. Les associations environnementales avertissent elles aussi que cela augmenterait les exportations de bois en provenance de pays tiers ou de pays aux exigences légales limitées. »

Ce qui l’amène à conclure : « En fait, l’UE devrait être claire sur le fait que ni les réserves de bois européennes ni les nouvelles plantations industrielles ne suffisent à faire du bois de chauffage une composante raisonnable de la protection du climat. Nous, Européens, ne pouvons pas honorer nos propres engagements en détruisant l’environnement d’autres pays. »

Longtemps exportatrice la filière bois énergie importe actuellement 12% de ce qui est consommé.  Si le granulé de bois a fait des centaines voire des milliers de kilomètres, l’intérêt écologique devient nul ! Dès que l’on décapite et que l’on abat des arbres pour faire du granulé, c’est un non-sens. On notera, en revanche, que si le granulé provenait de ressources forestières non renouvelées, ses émissions de gaz à effet de serre s’élèveraient de 7 g à 152 g équivalents CO2 par MJ ! Plus que le gaz.

Pour la production du granulé de bois, le pétrole est indispensable pour le fonctionnement des tronçonneuses et autres engins de chantier. Passons sur l’utilisation massive de résineux qui transforme nos forêts en taïga…

Les émissions de particules fines du chauffage bois polluent l’air

Pour comparaison avec les émissions produites par un moteur à explosion, une automobile de moyenne cylindrée parcourant 18 000 kilomètres émet autant de particules que le poêle certifié EPA fonctionnant 60 heures.

C’est une révolution pour le logement et le secteur de l’énergie en France. La réglementation environnementale 2020 (RE 2020), qui imposera aux bâtiments neufs des seuils de consommation énergétique et d’émission de gaz à effet de serre à partir de l’été 2021, « marquera une rupture majeure », a souligné mardi la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Elle acte en effet « la disparition progressive des logements neufs chauffés au gaz ».

La RE 2020 s’appliquera aux logements, bureaux et bâtiments d’enseignement neufs, tandis que les bâtiments tertiaires plus spécifiques « feront l’objet d’un volet ultérieur de la réglementation », précise le ministère. L’objectif est de réduire de 30 % la consommation d’énergie des bâtiments, qui sont les deuxièmes émetteurs de gaz à effet de serre en France

Actuellement, 21% des maisons neuves et 75% des logements collectifs neufs en utilisent, selon la ministre chargée du logement Emmanuelle Wargon.

L’explication de ce décalage vient aussi du fait que les alternatives au gaz (chaufferie biomasse, pompe à chaleur collective, solaire thermique…) «doivent encore se développer à grande échelle» avec des équipements plus puissants que pour les logements individuels. Au final, tous les nouveaux logements devront réduire d’au moins 30% leur consommation d’énergie au quotidien ainsi que des émissions de gaz à effet de serre lors de la construction d’ici à 2030. «Dans un contexte où l’économie du pays n’a jamais eu autant besoin de soutien à l’emploi, demander à un secteur représentant près de 45 % de la construction neuve de modifier radicalement son point de fonctionnement en quelques mois est tout simplement irresponsable», a réagi Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles.

Ce changement s’annonce compliqué parce qu’on veut aussi réduire la part du nucléaire et donc consommer moins d’électricité. Le gouvernement ne veut donc pas qu’on remplace la chaudière à gaz par des radiateurs électriques. Le fioul est aussi interdit. Donc pour se chauffer, il faudra que l’on commence par construire des maisons mieux isolées. Ensuite on pourra installer essentiellement des pompes à chaleur ou de la granule de bois.

On peut aussi avoir des réseaux de chaleur. Mais ça c’est la théorie. En pratique les réseaux de chaleur, ne représentent pas l’idéal pour les maisons isolées dans la campagne. Et les pompes à chaleur ne sont pas toujours fiables. Et puis enfin, moins il y aura de gens raccordés au gaz, plus l’entretien des réseaux reviendra chez à ceux qui auront encore le gaz, car les coûts seront moins mutualisés.

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