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dimanche 13 septembre 2020

Enquête sur le juge pédophile : comment nous avons démasqué Olivier Bailly






Nous dénoncions hier ce couple de juges au tribunal de Dijon qui avait prostitué leur fillette de 12 ans sur un site libertin d’internet, affaire très furtivement révélée par la presse dans le courant du mois de juin et immédiatement étouffée aux yeux du public.

Il s’agit du juge aux enfants Olivier Bailly arrêté, mis en examen et mis en disponibilité, et de son épouse, la juge Sophie Véjux-Bailly laissée en liberté et maintenue en poste.




Nous dénoncions hier l’omerta de l’institution judiciaire qui a tout fait pour cacher les noms de ces deux personnages et étouffer l’affaire, ainsi que la complaisance très suspecte du procureur de Besançon où a été dépaysé le dossier ; lequel procureur a tenté de minimiser la responsabilité du père alors qu’il blanchissait la mère, pourtant très probablement au fait des turpitudes de son époux que tout le monde au Palais surnommait le “juge libertin”.
Aujourd’hui, nous sommes en mesure de révéler les dessous de notre enquête et comment nous avons fait pour identifier ces deux personnages malgré la dissimulation organisée de leurs identités par l’institution judiciaire. 
Voici comment nous avons procédé :

Actuellement, deux juges et deux seulement sont mari et femme et portent le même nom au tribunal de Dijon.
Par conséquent, il s’agissait de découvrir ces deux noms et de s’assurer de la véracité des sources.
Or quoi de plus authentique que le Journal officiel ? C’est donc ce document que nous sommes allés consulter.
Il existe deux formes de publication concernant les magistrats au Journal officiel. 
La collation de toutes les nominations pour chaque tribunal de France.
Voici celle du tribunal de Dijon, les nomination y sont classées par ordre de date, des plus récentes aux plus anciennes :
cour_appel = « Dijon »

L’historique des carrières de chaque magistrat, également par ordre chronologique. 
Il s’agissait donc de compiler ces 3 sources officielles et de trouver les deux noms qui “matchaient” comme on dit maintenant.
Travail de bénédictin, mais travail fructueux. 
Et donc deux noms sont sortis :
Olivier Bailly : nomination le 5 janvier 2018.
Olivier Bailly
Sophie Véjux épouse Bailly : nomination en date du 25 aout 2011
Sophie Véjux
On observera que conformément à la règle en vigueur pour toutes les femmes mariées, la magistrate est nommée Sophie Véjux épouse Bailly lors de sa nomination à la cour d’appel de Douai en 2011, alors qu’elle n’est plus nommée que Sophie Véjux, sans mention de son identité de femme mariée, lors de sa nomination à la cour d’appel de Dijon en 2019. 
Détail extrêmement troublant sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.
Voici également, pour parachever le recueil des éléments probants, le document ci-dessous daté de février 2020 qui présente Sophie Bailly (nom d’épouse), lors d’une conférence qu’elle a donnée en sa qualité de magistrate, avec présentation de sa photo et indication de son mail direct au tribunal.
Elle y est bien nommée Sophie Bailly. (Scroller jusqu’à la bonne page).

La_lettre_de_FDJ_n5_février_2020.pdf

Mais ce n’est là qu’une étape dans notre travail d’enquête.
Nous révèlerons dans une prochaine livraison le scandale judiciaire et institutionnel sous-jacent dans cette affaire.
Nous révèlerons la machination au plus haut niveau de l’État pour procéder à l’effacement la qualité d’épouse Bailly de la magistrate Véjux épouse Bailly.

Martin Moisan

ripostelaique 

Troisième volet de l'affaire: L'affaire du juge Bailly est un scandale qui touche le haut niveau de l'etat

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