par | 16 Juin 2020 |
Pour cet article du Figaro, le plus dur sera à partir de la rentrée et il y aura des centaines de milliers de licenciements…
« Même si le gouvernement injecte chaque mois des dizaines de milliards d’euros pour tenter de sauver l’économie tricolore, il ne pourra éviter l’inévitable: la multiplication des licenciements et plans sociaux dans les entreprises qui ne résisteront pas à la plus forte récession depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque la France s’est confinée en mars, Emmanuel Macron avait pourtant annoncé qu’«aucune entreprise» ne serait livrée «au risque de faillite». Mais voilà, en cette phase de déconfinement progressif, l’exécutif prépare désormais les esprits au contraire. «Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent» , a ainsi averti le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire au micro d’Europe 1, la semaine dernière ».
Le dégel !
« Pour l’heure, la vague de licenciements n’a pas encore submergé l’économie française. Du 1er mars au 17 mai, seuls 53 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ou plans sociaux – obligatoires dans les entreprises de 50 salariés minimum, à partir de 10 licenciements – ont été initiés, pour 2853 suppressions de postes. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi a certes, progressé de 7,1% en mars mais cela s’explique essentiellement par le non-renouvellement des contrats courts ou des reports d’embauches.
La France semble donc jusqu’à présent épargnée par les licenciements. Et pour cause, l’économie s’est retrouvée pendant deux mois dans une forme de léthargie largement entretenue par l’État. L’exécutif a mis sous perfusion plus d’un million d’entreprises, avec son plan d’urgence de 110 milliards d’euros qui inclut le très coûteux dispositif de chômage partiel. Ces actions, qui pèsent lourd pour les finances publiques, ont permis d’éviter «une vague massive de licenciements», avançait fin avril la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Mais le plus dur reste à venir. Bon nombre de personnes mises à l’arrêt et dont la rémunération a été subventionnée par de l’argent public – un salarié sur trois dans le privé! – risquent maintenant de perdre leur emploi ».
Pour le moment nous avons vécu dans le confinement, un moment de gel de la situation économique mais aussi social.
Nous sommes tous rentrés chez nous.
Enfermés.
Il ne s’est rien passé.
L’Etat qui ne pouvait rien faire avant, a tout payé pendant. C’était la chose à faire.
Mais, l’Etat ne peut pas payer indéfiniment et nationaliser l’ensemble des salaires de ce pays, car c’est ce qui a été fait. C’était la chose à faire.
Mais, nous n’avons pas notre souveraineté monétaire, budgétaire et de façon générale économique.
Donc, nous ne pouvons pas le faire éternellement.
L’économie classique va reprendre ses durs droits.
Les licenciements seront la contrepartie au déconfinement.
L’été va passer.
Si les craintes d’une seconde vague se matérialisent, les plans de licenciements seront encore plus massifs.
Il faut donc penser la résilience de votre travail, vous former, prévoir un plan B, et même C et savoir ce que vous ferez le jour où… votre boulot sera sinistré, et pas que votre boulot mais aussi toute votre profession.
Quel est le « cours » aujourd’hui, sur le marché du travail toulousain, de l’ingénieur d’une école de rang 3 et en dessous quand plus personne n’a besoin d’avions ?
Cet ingénieur n’est pas en faute !
Il ne mérite pas ce qu’il lui arrive, mais cela arrive.
Il y a des choses sur lesquelles nous n’avons pas de prise à titre individuel.
Préparez-vous, adaptez-vous, formez-vous et prenez bien soin de vous.
Pour aller plus loin, vous avez ci-dessous mon ouvrage consacré à la recherche d’emploi en format broché aux Editions du retour aux sources.
Charles SANNAT
Source Le Figaro.fr ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.