Il y a quelque chose de pourri au royaume de la Macronie.
Tout pue la lâcheté, la traîtrise, l’intérêt clanique, le compromis avilissant.
Les médias sont tellement somnolents qu’ils ne s’indignent même pas de l’effondrement de l’Etat devant les nouvelles minorités ethniques, quand elles exhibent leur couleur de peau pour exiger les excuses des Blancs.
Mêmes les clandestins s’autorisent à manifester massivement.
Les prétendus défenseurs de la démocratie, eux, ont déjà oublié le scandale politique, révélé l’autre jour par Eliane Houlette, procureur du parquet national financier, d’une justice en lien constant avec le pouvoir dans la chute de François Fillon, candidat favori à l’élection présidentielle de 2017.
Parallèlement, l’heureuse démolition de la loi Avia par le Conseil constitutionnel, jeudi, n’a conduit à aucune mise en cause des mouvements “antiracistes” qui, Licra en tête, ont comme objectif d’ajouter toujours plus de lois liberticides à la libre expression, afin de protéger une diversité victimaire.
Et voici que l’on apprend que les 150 membres tirés au sort de la convention citoyenne pour le climat, qui ont rendu leurs conclusions dimanche, ont été cornaqués par 140 experts.
Relire Marc Bloch, dans L’Etrange défaite : “Rien ne trahit plus crûment la mollesse d’un gouvernement que sa capitulation devant les techniciens“.
La pensée confuse ajoute à la crise de l’intelligence qui empêche la Macronie jacteuse de parler clair et d’employer des mots justes.
Le “en même temps” présidentiel produit des coquecigrues à la chaîne.
Hier, c’est la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, qui s’est emmêlée dans ses explications verbeuses en justifiant que telle infirmière, Farida C., qui lançait des projectiles contre la police, réponde de ses actes tout en déclarant : “Je ne saurais pas expliquer à mes enfants s’il est normal ou pas de jeter des pierres sur les forces de l’ordre“.
En réalité, cette phrase indigne dit le doute qui s’est installé au cœur de l’Etat léthargique sur sa légitimité à affronter ceux qui ont compris l’intérêt qu’ils avaient à se plaindre d’être “discriminés” ou d’être les cibles d’une “police raciste”.
Partout où le regard se porte désormais, la violence est là au quotidien.
Elle n’est plus seulement sociale.
Elle est devenue raciale, identitaire, communautaire.
Elle est revancharde pour ceux qui se réclament de la colonisation française passée.
L’effacement de la force publique face aux affrontements entre communautés musulmanes, récemment à Dijon, n’a été qu’un symptôme d’une capitulation plus générale qui gagne, comme un virus, le sommet de l’Etat.
Le poisson est en train de pourrir par la tête.
La relève est urgente.
Ivan Rioufol
Texte daté du 22 juin 2020 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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