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lundi 15 juin 2020

Délires en série



L’actualité politique est stupéfiante, délirante, donnant lieu à des actions irrationnelles, dangereuses pour la paix civile.

Délire racial : le racisme prospère sur fond de règlements de comptes anti-établissement du modèle dominant, en l’occurrence celui des sociétés occidentales.

Il est évident que le racisme qui se développe n’est pas l’apanage d’une couleur de peau mais est partagé par des hommes noirs imprégnés de frustrations et de ressentiments idéologiques, en désir de vengeance.
Délire esclavagiste : les sociétés occidentales sont des sociétés esclavagistes qui doivent mettre un genou à terre pour demander pardon aux descendants des esclaves…
L’esclavage a existé, c’est une évidence, et, surtout, il existe encore dans les milieux du Moyen-Orient dont il est politiquement incorrect de parler… mais il est bien réel !
Il conviendrait de réparer l’esclavagisme et, surtout, de mettre un genou à terre, en frappant sa coulpe face à des minorités fanatiques qui prétendent être les descendants des esclaves.
Mais mes ancêtres celtes ont-ils, alors, le droit de demander réparation aux Italiens d’aujourd’hui, descendants des Romains ?
Jules César a vendu à l’encan les habitants d’Avaricum (Bourges) et de bien d’autres cités gauloises en esclavage…
Cette volonté haineuse de se faire justice à travers les siècles pour se venger est une totale ineptie, un brûlot dangereux, déstabilisateur, qui engendrera des conflits incessants : c’est la négation de la paix civile.
Cette instrumentalisation de l’Histoire à l’aune des combats politiques et idéologiques d’aujourd’hui est une source de conflits répétitifs : une sorte de vendetta portée de générations en générations.
C’est dans ce contexte que se développe un délire anti-flic : les « flics », au regard des minorités raciales, sont, par construction idéologique, le bras séculier de l’État blanc raciste.

La réalité est bien celle décrite : une suite de déferlements délirants, irrationnels, idéologiques, qui s’auto-alimentent et conduisent aux affrontements raciaux, la négation même de la conception française de l’égalité citoyenne.
Face à ces dérives, le gouvernement, et notamment le ministre de l’Intérieur, trahit sa mission et fait le jeu des délires raciaux des minorités violentes qui sont déterminées à valoriser leur fonds de commerce de haine, voire anti-blanc.
Les propos de Castaner, qui osa affirmer que sur des « soupçons avérés » de racisme, les policiers devaient être suspendus, laissent pantois !
Cela rappelle singulièrement l’ère des soupçons de la période la plus noire de la Révolution…
Plus grave encore, des idiots utiles, gauchistes patentés, entonnent l’antienne victimaire des minorités violentes qui insultent, tirent des mortiers sur la police et les pompiers, tout en recevant la bénédiction des bien-pensants.
La France est saisie de confusion mentale et de renversement de ses valeurs et de ses principes.
C’est sidérant ! « Lorsque l’on s’interroge sur le retour de l’ordre », nous dit Louis de Bonald, « on ne peut se tromper que sur une chose : la date ! »

Mais d’ici là, il y aura de la casse…

 Jacques Myard

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