2 femmes marchent dans une rue d’une ville de banlieue de Strasbourg, en Décembre 2016. / Patrick Hertzog/AFP
Marie Boëton, le 13/02/2017
1977. Un programme « habitat et vie sociale » est lancé pour réhabiliter 53 grandes cités HLM dégradées. Les financements sont assurés dans le cadre du Fonds d’aménagement urbain (FAU).
Par ailleurs, le ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, annonce la création d’une police de proximité pour contrer les violences urbaines.
Par ailleurs, le ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, annonce la création d’une police de proximité pour contrer les violences urbaines.
1981. Création des zones d’éducation prioritaires (ZEP). Objectif : lutter contre l’échec scolaire en augmentant de façon ciblée les moyens alloués aux établissements.
1983. Lancement du plan « banlieue 89 », sous la houlette de l’architecte Roland Castro, dans l’optique de désenclaver les banlieues et de rénover une centaine de cités.
1996. Alain Juppé met en place les 30 premières Zones franches urbaines (ZFU). Des avantages fiscaux sont accordés aux entreprises qui s’y installent. Et ce, dans le but de favoriser l’emploi au sein de quartiers minés par le chômage.
1999. Lionel Jospin défend un programme « de rénovation urbaine et de solidarité » : 20 milliards de francs seront investis sur six ans pour éviter la création de ghettos. En 2001, un second plan "Jospin" voit le jour : 5,4 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans sont débloqués.
2005. Jean-Louis Borloo lance le « programme national de rénovation urbaine » (PNRU). Il prévoit de refonder le parc de logement locatif social, avec la destruction de logements vétustes et la construction de nouveaux bâtiments, pour un coût de 46,5 milliards d’euros en dix ans.
2008. Lancement du plan « espoir banlieue » sous la houlette de Fadela Amara, chargée de la politique de la ville, avec près d’un milliard d’euros investis dans 215 quartiers. Par ailleurs, 4 000 policiers sont affectés dans les quartiers sensibles mais la police de proximité, créée par la gauche en 1997, est supprimée.
2013. Le gouvernement Ayrault décide de concentrer les moyens de la politique de la ville (500 millions d’euros par an) sur 1 300 quartiers prioritaires. Le dispositif « d’emplois francs » est expérimenté, qui alloue aux entreprises 5 000 € à chaque nouvelle embauche d’un jeune non-diplômé issu de ces quartiers.
2015. Manuel Valls condamne la situation d’« apartheid » de certains quartiers et demande aux préfets de faire construire des logements sociaux dans les communes n’atteignant pas le quota de 25 % de logements sociaux.
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