CRIF - En 30 ans, le dîner du Crif est devenu un moment incontournable de la vie politique. Durant une campagne présidentielle, tous les observateurs se tournent vers cet événement.
Alors, période de campagne présidentielle oblige, tous les regards sont une nouvelle fois tournés vers l'événement.
Un rendez-vous qui donne parfois lieu à des scènes improbables.
On se rappelle notamment du député de Corrèze François Hollande qui avait serré la main du président Nicolas Sarkozy en février 2012.
Ce mercredi, ce sont les deux candidats Benoît Hamon et Emmanuel Macron qui se sont adonnés à un petit selfie entre anciens collègues.
Autre moment fort de la soirée, une bise du chef de l'État cette fois-ci avec son ancien ministre de l'Économie.
Emmanuel Macron a en effet interpellé François Hollande qui s'apprêtait à s’asseoir à sa place.
Après une poignée de main, les deux hommes se sont finalement fait une bise plutôt chaleureuse.
C'est la première fois que François Hollande et Emmanuel Macron se revoyaient à l'occasion d'un événement public.
Puis, c'est le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, que François Hollande a embrassé.
Accolade entre deux "amis" au #dinerducrif : @EmmanuelMacron et @benoithamon pic.twitter.com/E6yt161g8B— Haziza Frédéric (@frhaz) 22 février 2017
— Haziza Frédéric (@frhaz) 22 février 2017
— Haziza Frédéric (@frhaz) 22 février 2017
Les Macron s'en vont sur une dernière salve de photos #CRIF pic.twitter.com/Uc2Fgaf6Gj— Arnaud Focraud (@AFocraud) 22 février 2017
Le conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) organise son 32 dîner annuel, dans un grand hôtel parisien. Il s'agit, depuis les années 1990, d'un vrai moment politique, pour une raison bien simple : une coutume s'est peu à peu installée, faisant de cet événement public un rendez-vous officielle entre la communauté juive et la majorité présidentielle. Les Premiers ministres successifs ont tous fait un discours à cette tribune, et depuis 2008, c'est même le président de la République qui est convié comme invité d'honneur. En période électorale, ce dîner revêt donc une dimension singulière puisque sont aussi conviés les principaux candidats à la présidentielle : il permet d'observer des échanges entre personnalités de camps opposés, qui multipliaient la veille encore les attaques les uns envers les autres dans les médias, et forcés de faire bonne figure le temps d'une soirée, en vertu du protocole et de la bienséance.
Ainsi François Hollande et plusieurs ministres importants du gouvernement croiseront comme chaque année le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, Gérard Larcher, le très filloniste président du Sénat.
Manuel Valls devrait aussi être présent.
Les principaux candidats à l'élection présidentielle sont aussi invités : il est donc très vraisemblable que François Fillon, Emmanuel Macron et Benoît Hamon soient dans l'obligation de saluer François Hollande et d'échanger brièvement avec lui, et entre eux.
Et comme il n'est pas interdit au chef de l'Etat de faire quelques bons mots, les convives devraient assister à quelques minutes savoureuses.
Pourquoi Mélenchon, Jadot et Le Pen y sont exclus ?
Le Crif a refusé d'inviter Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
Au micro de RTL, Francis Kalifat, le président du Crif, s'est justifié sur ce choix : "Tous deux véhiculent la haine. À l'extrême-droite, il y a un rejet de l'étranger, et à l'extrême-gauche, c'est la haine d'Israël. Donc je crois qu'ils n'ont pas leur place à ce dîner". Yannick Jadot n'est, lui-aussi, pas convié : "Les écologistes ont des positions qui ne sont pas claires, notamment à l'endroit du boycott anti-israélien", a ajouté le président du CRIF.
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