La sordide comparaison de Plenel entre juifs de 1930 et musulmans de 2016

 

         

Le 11/05/2016
Pierre Cassen

Plenel et les porteurs de valises de l’islam prétendent combattre l’idéologie nazie, mais livrent la France au Grand Remplacement.

En comparant les propos de Robert Ménard sur l’élection du musulman Sadiq Khan à la mairie de Londres à ceux de Xavier Vallat sur le « juif » Léon Blum, en 1936, Edwy Plenel a relayé un des fondamentaux de la propagande islamique : amalgamer le sort des musulmans du XXI^e siècle à celui des juifs des années 1930.
Naturellement, en toute logique, ceux qui refusent l’islamisation de leur pays sont ainsi comparés à l’extrême droite antisémite de l’avant-guerre et aux nazis, donc aux inévitables futurs assassins des paisibles musulmans.
Naturellement, les islamistes (qui appellent à éradiquer Israël et à exterminer tous les juifs) ne se privent pas d’utiliser ce registre.
Dans un débat qui m’avait opposé à lui, à Montreux, Hani Ramadan avait osé, lui aussi, me faire « le coup des juifs ».
Il m’avait été facile de lui faire remarquer que, lors de la dernière guerre, le chef des Frères musulmans, le mufti de Jérusalem Al Husseini, s’était allié avec Hitler (qui était fasciné par l’islam) et avait fourni aux SS 20.000 recrues musulmanes, en Croatie, dans la célèbre division Handschar.

Je lui avais également fait remarquer que Mein Kampf était le livre le plus lu dans nombre de pays arabes.

La comparaison victimaire entre les musulmans de 2016 et les juifs des années 1930 est sordide, pour plusieurs raisons.
 D’abord, elle minimise la terrible réalité des persécutions juives des années 1930, qui se termina comme on le sait.
Ensuite, elle a pour but de masquer la réalité de l’offensive de conquête islamiste de la France et de l’Europe, qui n’avait absolument pas son équivalent chez les juifs, il y a près d’un siècle.

Lors de l’affaire Dreyfus, ces derniers n’ont jamais saccagé d’églises, n’ont jamais poignardé des gens dans la rue, pour protester, par la violence, contre l’injustice qui leur était faite.

Dans les années 1930, ils n’ont pas commis 29.000 attentats mortels dans le monde, y compris dans les rues de Paris, en quatorze ans, au nom de leur Dieu.

Ils n’ont jamais mis des bombes dans le métro parisien.

Ils n’ont jamais menacé de mort des caricaturistes, ni ne les ont exécutés ensuite.

Ils n’ont jamais été majoritaires dans les prisons françaises.

Ils n’ont jamais voulu imposer leur kippa dans les écoles publiques.

Ils n’ont jamais exigé la cachérisation des repas dans les cantines scolaires et dans les restaurants d’entreprise.

Ils n’ont jamais demandé de salles de prière dans leurs usines.

Ils n’ont jamais fait de chantage à l’émeute auprès des élus de la République.

Ils n’ont jamais réclamé des financements publics ou des baux emphytéotiques pour disposer de synagogues.

Ils n’ont jamais décapité un employeur, ni accroché sa tête à la grille d’une usine.

Ils n’ont jamais exigé qu’on change le nom des fêtes de Noël ou de Pâques.

Ils n’ont jamais voulu que les livres d’histoire ne s’appellent plus Histoire de France et que les figures des rois qui les avaient expulsés du royaume de France soient censurées et disparaissent de la mémoire collective.

Ils n’ont jamais voulu que l’on apprenne l’hébreu, le yiddish et le ladino, dans les classes des écoles primaires et des collèges.

Ils n’ont jamais frappé un médecin parce qu’il osait examiner leur femme.

Hitler revendiquait la supériorité de la race aryenne.
 Les islamistes prônent la supériorité des musulmans sur les infidèles.
Tous deux réclament l’éradication définitive des juifs.

Plenel et les porteurs de valises de l’islam prétendent combattre l’idéologie nazie, mais livrent la France au Grand Remplacement, donc à l’islam.

Cherchez l’erreur…