Une ambiance de fin de règne.
L’État paniqué invite des contribuables à ne pas payer leurs impôts et, donc, à se mettre hors la loi commune ; des juges sans discernement ne lâchent plus d’une semelle Nicolas Sarkozy, dans un acharnement compulsif.
François Hollande feint la proximité avec les petites gens, sans les entendre et en enfilant des platitudes ; la chaîne publique France 2 licencie son présentateur météo, Philippe Verdier, pour le punir de ne pas s’agenouiller devant le credo du réchauffement climatique ; le fils du ministre des Affaires étrangères est la cible d’un mandat d’arrêt lancé par les États-Unis pour avoir escroqué des casinos à Las Vegas.
La somme de ces petits faits vrais, ramassés cette semaine, montre un pouvoir qui ne tient plus son rang, son autorité, ses fonctionnaires, ses missions.
L’artifice de l’envahissante " communication" est un Rimmel qui fout le camp.
Le roi est nu.
Jamais la République n’avait entendu un membre du gouvernement appelant des citoyens à ignorer leurs feuilles d’imposition.
C’est pourtant ce que Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget, a déclaré dimanche : "Ceux qui n’ont pas payé seront invités à ne pas le faire."
Sont concernées des centaines de milliers de retraités modestes qui se voient réclamer des impôts locaux à la suite d’un enchaînement de l’ogre fiscal.
Cette conséquence, née d’une loi de 2008 sur la suppression de la "demi-part des veuves", était connue des experts.
Mais, une fois de plus, le déni des réalités et la lâcheté ont conduit le gouvernement à laisser le fisc faire les fonds de poches.
Voir l’État s’affoler aujourd’hui de sa bévue, au risque d’alimenter la révolte fiscale qui couve, donne la mesure de l’effondrement de la Hollandie.
C’est pourtant ce que Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget, a déclaré dimanche : "Ceux qui n’ont pas payé seront invités à ne pas le faire."
Sont concernées des centaines de milliers de retraités modestes qui se voient réclamer des impôts locaux à la suite d’un enchaînement de l’ogre fiscal.
Cette conséquence, née d’une loi de 2008 sur la suppression de la "demi-part des veuves", était connue des experts.
Mais, une fois de plus, le déni des réalités et la lâcheté ont conduit le gouvernement à laisser le fisc faire les fonds de poches.
Voir l’État s’affoler aujourd’hui de sa bévue, au risque d’alimenter la révolte fiscale qui couve, donne la mesure de l’effondrement de la Hollandie.
Tout est mensonger dans la pratique du pouvoir, jusque dans les moindres détails.
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