Le 21/11/2015
Une semaine après les attentats de Paris, les zombies dansent.
Aujourd’hui, soirée d’hommage aux victimes du massacre du vendredi 13 novembre, j’assiste, devant une chaîne d’information en continu, abasourdi, au spectacle le plus dérangeant qu’il m’ait été donné de voir.
Pendant que sur la partie gauche de l’écran défilent, sur fond noir, le nom de chacune des victimes, le « peuple », rassemblé devant la statue du nouveau dieu païen « République », sur la place du même nom, danse…
Il danse, il sourit, il chante.
L’un improvise un Rap, pendant, qu’un peu plus loin, des passants s’improvisent pianistes et chantent à leur tour des compositions de circonstance.
Il faut que tout soit joyeux.
La chanson à peine terminée, une femme entonne l’Internationale, faiblement reprise.
Il danse, il sourit, il chante.
L’un improvise un Rap, pendant, qu’un peu plus loin, des passants s’improvisent pianistes et chantent à leur tour des compositions de circonstance.
Il faut que tout soit joyeux.
La chanson à peine terminée, une femme entonne l’Internationale, faiblement reprise.
Il y a fort peu de monde, nous sommes loin de la marée humaine des « Je suis Charlie ».
Je suis consterné par ce spectacle affligeant, je ne sais plus où me mettre pour échapper à la vision cauchemardesque de cette foule de zombies, souriants, égarés, hébétés, perdus.
Deux femmes en burka incitent les participants à se donner la main ; la chaîne humaine devient farandole, menée par ces deux fantômes, à deux pas du lieu du massacre commis par les tenants de leur idéologie.
Mauvais présage.
Mais les zombies ne voient pas le symbole.
Mauvais présage.
Mais les zombies ne voient pas le symbole.
Le micro de BFM est donné à un jeune homme, celui du « rap »… « Je suis comédien citoyen et je suis là pour qu’on fasse du bruit et partager du son, pour dire qu’on est là, heureux d’être ensemble, dans une résonance culturelle. Balancer du son pour dire qu’on s’aime ».
Je me demande si je ne devrais pas en pleurer, mais je pense à Murray, ce qu’il aurait dit de l’époque.
Je me demande si je ne devrais pas en pleurer, mais je pense à Murray, ce qu’il aurait dit de l’époque.
130 des nôtres ont été massacrés, des centaines d’autres ont été blessés, des milliers de vies ont été à jamais brisées, et la réponse du peuple est de faire la fête, ultime forme de dégénérescence face à l’énormité de l’événement.
La soirée devait être au recueillement, mais lorsque rien n’encadre une foule, lorsque rien ne canalise son émotion, lorsque toute spiritualité a été bannie, alors, livrée à elle-même, elle devient primitive, livrée à ses angoisses premières, et sombre dans l’hystérie.
Car ces sourires forcés, ces danses « obligées » sont la marque d’une perte de repères, face aux tueurs en overdose de dieu, de la perte de leurs illusions d’un « vivre ensemble » qui vient de se fracasser sur le réel, mais auquel ils se raccrochent comme à une ultime bouée avant de sombrer dans la terreur.
Car ces sourires forcés, ces danses « obligées » sont la marque d’une perte de repères, face aux tueurs en overdose de dieu, de la perte de leurs illusions d’un « vivre ensemble » qui vient de se fracasser sur le réel, mais auquel ils se raccrochent comme à une ultime bouée avant de sombrer dans la terreur.
Pauvres bobos déracinés, pauvres abrutis sans repères, votre aveuglement nous a mené là où nous en sommes, à l’exact moment de la quintessence du multiculturalisme, de l’immigrationnisme forcené et de l’islamisation galopante.
Vous l’avez tant voulu, vous avez tant refusé de voir et d’entendre ceux qui criaient « au loup » sous vos quolibets…
« On n’arrête pas un peuple qui danse » écrit un « fêtard » sur le compte Facebook d’un spectacle, de peur qu’il ne soit annulé.
Eh bien « dansez maintenant ».
Le « prophète du carnage, le rieur sanglant » vous salue bien…
« On n’arrête pas un peuple qui danse » écrit un « fêtard » sur le compte Facebook d’un spectacle, de peur qu’il ne soit annulé.
Eh bien « dansez maintenant ».
Le « prophète du carnage, le rieur sanglant » vous salue bien…
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