07/01/2014 – 23H30 Paris (Breizh-info.com) –
Chérif Kouachi et Saïd Kouachi, deux des trois terroristes islamistes présumés recherchés après la fusillade dans le siège de Charlie Hebdo, ont été élevé en foyer à Rennes avant de retourner vers Paris.
Huit heures à peine après la fusillade qui a fait 12 morts et 8 blessés à Charlie Hebdo, les trois auteurs ont été identifiés et localisés dans le quartier de la Croix Rouge à Reims, où a été dépêché le RAID.
Abandonnés très jeunes par leurs parents d’origine et de nationalité algérienne, ils sont nés à Paris – d’où leur nationalité française – et ont été élevés en foyer à Rennes.
Chérif a passé un brevet d’éducateur sportif et a exercé dans le chef-lieu d’Ille-et-Vilaine.
Puis les deux frères sont revenus à Paris, cette fois dans le XIXe.
Chérif réapparaît en 2005 à l’occasion du procès dit de la filière djihadiste des Buttes Chaumont : un jeune prédicateur de quartier, Farid Benyettou, a recruté une douzaine de jeunes dont trois étaient morts en Irak, trois emprisonnés là-bas et trois autres ont été écroués à la veille du départ.
Alors les enquêteurs et l’avocat de Chérif avaient retenu de lui « un profil de pied nickelé » ou de« héros malgré-lui« .
Celui qui se décrivait comme un « musulman occasionnel » buvait, fumait, ne portait pas de barbe et avait une petite amie avant le mariage; il exerçait comme livreur de pizzas.
Chérif a passé un brevet d’éducateur sportif et a exercé dans le chef-lieu d’Ille-et-Vilaine.
Puis les deux frères sont revenus à Paris, cette fois dans le XIXe.
Chérif réapparaît en 2005 à l’occasion du procès dit de la filière djihadiste des Buttes Chaumont : un jeune prédicateur de quartier, Farid Benyettou, a recruté une douzaine de jeunes dont trois étaient morts en Irak, trois emprisonnés là-bas et trois autres ont été écroués à la veille du départ.
Alors les enquêteurs et l’avocat de Chérif avaient retenu de lui « un profil de pied nickelé » ou de« héros malgré-lui« .
Celui qui se décrivait comme un « musulman occasionnel » buvait, fumait, ne portait pas de barbe et avait une petite amie avant le mariage; il exerçait comme livreur de pizzas.
Il a écopé de 3 ans de prison en 2008 pour association de malfaiteurs – sa participation à la filière djihadiste.
Il n’a exécuté que la moitié de la peine.
Alors, il était poissonnier en CDI à Monoprix.
Puis les deux frères ont disparu des écrans radar.
Mais n’ont pas perdu leurs temps.
Selon une source policière, ils seraient tout juste revenus de Syrie.
Ils étaient d’ailleurs fichés comme capables de commettre des attentats sur le territoire français, et auraient du être logiquement surveillés nuit et jour.
Une tâche que les les services concernés ne sont plus à même de remplir, tant le nombre d’individus concernés se multiplie alors que les moyens et les effectifs ne suivent pas.
Il n’a exécuté que la moitié de la peine.
Alors, il était poissonnier en CDI à Monoprix.
Puis les deux frères ont disparu des écrans radar.
Mais n’ont pas perdu leurs temps.
Selon une source policière, ils seraient tout juste revenus de Syrie.
Ils étaient d’ailleurs fichés comme capables de commettre des attentats sur le territoire français, et auraient du être logiquement surveillés nuit et jour.
Une tâche que les les services concernés ne sont plus à même de remplir, tant le nombre d’individus concernés se multiplie alors que les moyens et les effectifs ne suivent pas.
Le dernier, Hamid Mourad a « le profil le plus inquiétant« , selon une source proche du dossier.
Agé de 18 ans, de nationalité et de domicile inconnu, il serait entré illégalement sur le territoire, peut-être alors qu’il était mineur isolé étranger, donc non expulsable.
Il était inscrit en 2014 dans une classe de Terminale S de Charleville-Mézières, mais aurait des attaches dans le quartier de la Croix Rouge à Reims.
Agé de 18 ans, de nationalité et de domicile inconnu, il serait entré illégalement sur le territoire, peut-être alors qu’il était mineur isolé étranger, donc non expulsable.
Il était inscrit en 2014 dans une classe de Terminale S de Charleville-Mézières, mais aurait des attaches dans le quartier de la Croix Rouge à Reims.
Les deux hommes, nés en 1982 et 1980, étaient déjà connus des services de police.
Les trois se situeraient actuellement du côté de Reims.
«Il faudrait un char Leclerc pour éviter à nos collègues de risquer leur vie dans leur capture» nous confie un policier Breton, inquiet pour ses collègues.
Photo : DR[cc] Breizh-info.com.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
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