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mercredi 3 décembre 2014

Les « zadistes » de Notre-Dame-des-Landes, nouveaux djihadistes verts ?


Manif afp


Le 3 décembre 2014


  
Un cap est franchi avec le climat de peur savamment entretenu par des milices dangereuses.

Patrice Valentin, directeur de Dervenn (entreprise spécialisée en conseil d’ingénierie écologique), s’exprimait au micro de France Info en ces termes : « Ça n’est pas la première fois que l’on reçoit des lettres de menaces. Il y a un site sur lequel on est cité comme étant une cible en appelant tout le monde à venir perturber la vie de l’entreprise et en nous menaçant de faillite. L’objectif des opposants est de créer un climat de peur pour que personne ne réponde. Pour moi, cela s’appelle du terrorisme. »
 Les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dévoilent ainsi une face obscure, qui n’est pas loin de rappeler des méthodes que l’on croyait disparues depuis les années 1970, celles des groupes terroristes Action directe ou des Brigades rouges.
Déjà, les méthodes des militants « antifas » qui ont protesté à Toulouse et à Nantes étaient assimilables à une forme de para-terrorisme mais là, un cap est franchi avec le climat de peur savamment entretenu par des milices dangereuses.
Cependant, le soutien aux travailleurs ne doit pas masquer les responsabilités de la mairie de Nantes et du gouvernement, coupables tant de manque d’ouverture au dialogue que de laxisme.
Sur le fond, le projet était contestable, mais une fois que la décision est valablement prise et purgée de tout recours, il faut que les travaux démarrent.
 C’est ainsi que fonctionne un État de droit : il doit être ferme et garantir l’application des décisions de justice.

Un arrêté du 11 décembre 2011, rendu par la préfecture de Loire-Atlantique, avait déclaré cessibles 26 parcelles.
Les propriétaires, considérant l’indemnisation trop faible, ou ne souhaitant pas déménager, ont contesté la décision auprès des tribunaux administratifs, en décembre 2012 et en février 2014, sans succès.
Décisions confirmées par la plus haute juridiction administrative française, le Conseil d’État, qui a rejeté, vendredi dernier, les pourvois formés par les riverains opposés au projet pour obtenir l’annulation de leur expropriation.
D’autres opposants ont déposé des recours devant le tribunal administratif de Nantes, lesquels concernent les arrêtés sur l’eau et les espèces protégées, ou bien encore la déclaration d’utilité publique du programme routier.
 La justice devrait étudier ces affaires avant la fin de l’année 2015.

Si les recours des opposants au projet sont invalidés par la justice, il faudra que les entreprises puissent faire leur travail et ne soient pas obstruées dans leur tâche par des occupants illégaux et des « djihadistes verts ».

ll ne peut en être autrement, car la loi et la justice qui la fait appliquer sont au-dessus des considérations partisanes.

Maintenant, et afin d’éviter ce type de situations à l’avenir, il faudra entamer une véritable réflexion écologique et urbanistique, nécessaire pour articuler le progrès technique et la conservation des espaces écologiques à l’échelle nationale et non pour servir l’ambition de petits barons locaux.

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