La question de la responsabilité américaine quant aux débordements dans cette zone mérite d’être posée, de même que celle de la France en Syrie.
L’État islamique en Irak et au Levant, cavalier de l’apocalypse salafiste au Moyen-Orient, progresse en direction de Bagdad.
Les minorités religieuses irakiennes, notamment chrétiennes et chiites, fuient le péril terroriste. Réputés pour leur ultra-violence nihiliste, ces troupes barbares d’un nouveau genre sont tristement fameuses pour les kidnappings et les exécutions sommaires de « mécréants ».
Pour l’instant, les forces gouvernementales irakiennes contiennent cette avancée ; mais sans soutien extérieur, il leur sera difficile de stopper durablement l’armée de ceux qui « aiment la mort ».
Les rues de Bagdad sont désertées et un plan de sécurité a été annoncé pour protéger la capitale. Sous aucun prétexte la ville, dont le nom signifie « don de dieu » en persan, ne doit tomber.
Il faut souligner le rôle trouble de la stratégie intéressée de Washington au Moyen-Orient (appuyée par les pétro-monarchies sunnites) depuis un peu plus de 10 ans.
L’invasion de l’Irak, sous le prétexte mensonger de la présence d’armes chimiques, répondait à la vieille stratégie du « containment » et avait été autorisée par Riyad.
Déjà au Viêtnam, les Américains avaient créé un abcès de fixation pour lutter contre le communisme.
Ils ont réussi plus que de raison en Irak : en effet, l’internationale terroriste a fait de ce pays une terre de djihad, lieu de confrontation entre les divers courants de l’islam.
Dans ce contexte, le soutien aux rebelles syriens, comprenant l’État islamique en Irak et au Levant, est une faute historique majeure de l’Oncle Sam et de la France.
Une de plus.
La défiance à l’égard de l’Iran et de la Russie a lourdement pesé dans le choix d’appuyer les opposants au gouvernement légal syrien.
Impossible de ne pas voir aussi là-dedans la main des alliés arabes du Golfe et des intérêts pétroliers des grands groupes occidentaux.
Face à l’urgence de la menace salafiste, les premiers signes de changement apparaissent ; déjà l’État d’Israël a fait un pas vers le régiment syrien par l’intermédiaire de la Russie, et voici que désormais semble se profiler un réchauffement contextuel des relations entre les États-Unis et l’Iran.
Hassan Rohani, actuel président iranien, déclarait le 13 juin que si les États-Unis agissaient contre les terroristes sunnites, une « coopération » pourrait être envisagée.
Le ministère des Affaires étrangères iranien a fait un léger pas en arrière le lendemain, estimant que l’armée irakienne avait tout pour neutraliser seule ce complot.
Mais une première étape, majeure, a été franchie.
La question de la responsabilité américaine quant aux débordements dans cette zone mérite d’être posée, de même que celle de la France en Syrie.
L’histoire jugera, mais maintenant il faut faire face et aider les peuples irakien et syrien qui ont déjà trop souffert, avant que nous-mêmes ne souffrions du même mal.
Un danger déjà installé ici et bientôt prêt à frapper à nouveau, comme en témoignent les cas Merah et Nemmouche.
L’État islamique en Irak et au Levant, cavalier de l’apocalypse salafiste au Moyen-Orient, progresse en direction de Bagdad.
Les minorités religieuses irakiennes, notamment chrétiennes et chiites, fuient le péril terroriste. Réputés pour leur ultra-violence nihiliste, ces troupes barbares d’un nouveau genre sont tristement fameuses pour les kidnappings et les exécutions sommaires de « mécréants ».
Pour l’instant, les forces gouvernementales irakiennes contiennent cette avancée ; mais sans soutien extérieur, il leur sera difficile de stopper durablement l’armée de ceux qui « aiment la mort ».
Les rues de Bagdad sont désertées et un plan de sécurité a été annoncé pour protéger la capitale. Sous aucun prétexte la ville, dont le nom signifie « don de dieu » en persan, ne doit tomber.
Il faut souligner le rôle trouble de la stratégie intéressée de Washington au Moyen-Orient (appuyée par les pétro-monarchies sunnites) depuis un peu plus de 10 ans.
L’invasion de l’Irak, sous le prétexte mensonger de la présence d’armes chimiques, répondait à la vieille stratégie du « containment » et avait été autorisée par Riyad.
Déjà au Viêtnam, les Américains avaient créé un abcès de fixation pour lutter contre le communisme.
Ils ont réussi plus que de raison en Irak : en effet, l’internationale terroriste a fait de ce pays une terre de djihad, lieu de confrontation entre les divers courants de l’islam.
Dans ce contexte, le soutien aux rebelles syriens, comprenant l’État islamique en Irak et au Levant, est une faute historique majeure de l’Oncle Sam et de la France.
Une de plus.
La défiance à l’égard de l’Iran et de la Russie a lourdement pesé dans le choix d’appuyer les opposants au gouvernement légal syrien.
Impossible de ne pas voir aussi là-dedans la main des alliés arabes du Golfe et des intérêts pétroliers des grands groupes occidentaux.
Face à l’urgence de la menace salafiste, les premiers signes de changement apparaissent ; déjà l’État d’Israël a fait un pas vers le régiment syrien par l’intermédiaire de la Russie, et voici que désormais semble se profiler un réchauffement contextuel des relations entre les États-Unis et l’Iran.
Hassan Rohani, actuel président iranien, déclarait le 13 juin que si les États-Unis agissaient contre les terroristes sunnites, une « coopération » pourrait être envisagée.
Le ministère des Affaires étrangères iranien a fait un léger pas en arrière le lendemain, estimant que l’armée irakienne avait tout pour neutraliser seule ce complot.
Mais une première étape, majeure, a été franchie.
La question de la responsabilité américaine quant aux débordements dans cette zone mérite d’être posée, de même que celle de la France en Syrie.
L’histoire jugera, mais maintenant il faut faire face et aider les peuples irakien et syrien qui ont déjà trop souffert, avant que nous-mêmes ne souffrions du même mal.
Un danger déjà installé ici et bientôt prêt à frapper à nouveau, comme en témoignent les cas Merah et Nemmouche.
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