Lors de sa campagne de 2012, Nicolas Sarkozy aurait dépensé deux fois plus que les sommes légalement autorisées. La même année, l'UMP aurait consacré 33 millions d'euros à son budget de communication.
Derrière les comptes fantastiques de Bygmalion et les dérapages individuels, c’est une réalité toute simple qui apparaît : celle de la folie communicationnelle.
Elle est devenue le carburant du système!
Ainsi, lors de sa campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy aurait dépensé deux fois plus que les sommes légalement autorisées.
La même année, l’UMP aurait consacré 33 millions d’euros à son budget de communication, en creusant son déficit d’une somme équivalente.
Les beaux gestionnaires que voilà !
Mais les socialistes et le gouvernement ont bien tort de ricaner de ces déboires de leurs partenaires. La – relative – popularité de Manuel Valls est-elle due à la réussite de sa politique ?
Ou à son omniprésence médiatique servie par l’agence Euro-RCSG ?
Et que se passerait-il si on s’intéressait un peu sérieusement au sulfureux mélange des genres de cette puissante officine : entre publicité, communication et relations publiques d’un côté ; entre marchés publics et « conseils bénévoles » (sic) à ceux qui… passent les marchés publics de l’autre ?
Or, la communication fonctionne à coups d’esbroufe et de frime.
Elle suppose de paraître et de flamber.
Voire d’arroser des journalistes à coup de « ménages », prestations aussi symboliques que lucratives.
Regardons les choses en face.
Depuis 30 ans, les résultats des partis de gouvernement sont désastreux : endettement massif, insécurité et chômage croissants, déséducation nationale, dénatalité et immigration massive, perte des repères identitaires.
Pourtant l’UMP et le PS survivent.
Pas par leurs mérites !
Mais grâce à une omniprésence médiatique servie par une explosion de leurs dépenses de communication qui permet d’ahurir l’électeur.
Quoi de mieux pour faire oublier des bilans désastreux que des images de plus en plus chatoyantes ?
Celui qui roule en Logan et déjeune avec des Tickets-Restaurant a peu de chance de faire la une des magazines.
Et un homme qui respecterait scrupuleusement les règles du financement politique n’en a guère d’emporter une élection présidentielle.
Voilà qui présente bien des avantages : celui qui parvient au Capitole est en permanence sous la menace de révélations d’autant plus facile à établir qu’il est placé sous écoute permanente, notamment par des puissances étrangères.
Comment être libre dans ces conditions ?
Quant à celui qui quitte le pouvoir, c’est pour découvrir le charme des cabinets des juges d’instruction, voire l’odeur délicate des salles de garde à vue.
Le système dévore ses enfants.
Mais c’est aussi comme cela qu’il se maintient !
Qui tranchera le nœud gordien ?
C’est déjà la question que se posait en 1968 le futur président Georges Pompidou dans l’ouvrage du même nom…
Mais il se garda bien d’y répondre durant son septennat !
Derrière les comptes fantastiques de Bygmalion et les dérapages individuels, c’est une réalité toute simple qui apparaît : celle de la folie communicationnelle.
Elle est devenue le carburant du système!
Ainsi, lors de sa campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy aurait dépensé deux fois plus que les sommes légalement autorisées.
La même année, l’UMP aurait consacré 33 millions d’euros à son budget de communication, en creusant son déficit d’une somme équivalente.
Les beaux gestionnaires que voilà !
Mais les socialistes et le gouvernement ont bien tort de ricaner de ces déboires de leurs partenaires. La – relative – popularité de Manuel Valls est-elle due à la réussite de sa politique ?
Ou à son omniprésence médiatique servie par l’agence Euro-RCSG ?
Et que se passerait-il si on s’intéressait un peu sérieusement au sulfureux mélange des genres de cette puissante officine : entre publicité, communication et relations publiques d’un côté ; entre marchés publics et « conseils bénévoles » (sic) à ceux qui… passent les marchés publics de l’autre ?
Or, la communication fonctionne à coups d’esbroufe et de frime.
Elle suppose de paraître et de flamber.
Voire d’arroser des journalistes à coup de « ménages », prestations aussi symboliques que lucratives.
Regardons les choses en face.
Depuis 30 ans, les résultats des partis de gouvernement sont désastreux : endettement massif, insécurité et chômage croissants, déséducation nationale, dénatalité et immigration massive, perte des repères identitaires.
Pourtant l’UMP et le PS survivent.
Pas par leurs mérites !
Mais grâce à une omniprésence médiatique servie par une explosion de leurs dépenses de communication qui permet d’ahurir l’électeur.
Quoi de mieux pour faire oublier des bilans désastreux que des images de plus en plus chatoyantes ?
Celui qui roule en Logan et déjeune avec des Tickets-Restaurant a peu de chance de faire la une des magazines.
Et un homme qui respecterait scrupuleusement les règles du financement politique n’en a guère d’emporter une élection présidentielle.
Voilà qui présente bien des avantages : celui qui parvient au Capitole est en permanence sous la menace de révélations d’autant plus facile à établir qu’il est placé sous écoute permanente, notamment par des puissances étrangères.
Comment être libre dans ces conditions ?
Quant à celui qui quitte le pouvoir, c’est pour découvrir le charme des cabinets des juges d’instruction, voire l’odeur délicate des salles de garde à vue.
Le système dévore ses enfants.
Mais c’est aussi comme cela qu’il se maintient !
Qui tranchera le nœud gordien ?
C’est déjà la question que se posait en 1968 le futur président Georges Pompidou dans l’ouvrage du même nom…
Mais il se garda bien d’y répondre durant son septennat !
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