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lundi 23 juin 2014

Ces malades étrangers qui s'organisent pour se faire soigner gratuitement en France.

Lundi 23 Juin 2014 à 13:59 (mis à jour le 23/06/2014 à 15:09)
Par valeursactuelles.com



Fraudes massives: ces malades étrangers qui s'organisent pour se faire soigner gratuitement en France.


 La ministre de la Santé Marisol Touraine l’a reconnu devant les sénateurs en début de mois: des étrangers s’organisent par réseaux et filières afin de se faire soigner gratuitement en France et de profiter du système de protection sociale.
Des fraudes qui coûtent chères au contribuable.
Le Parisien publie aujourd'hui une enquête sur le sujet.

Des budgets qui explosent à cause de filières organisées

Devant une Commission du Sénat, la ministre de la Santé Marisol Touraine ne peut que dire la vérité.
 Sans retenue, elle déclare :
«C'est incontestable, nous avons constaté en 2013 un fort dépassement par rapport à l'objectif de ces dépenses puisque nous avions prévu une dépense de 588 millions d'euros et que les dépenses constatées seront à l'arrivée de 744 millions d'euros».
 Ces dépenses ?
L’AME, ou Aide Médicale d’Etat, destinée aux étrangers en situation irrégulière et précaire.
Sur le site internet de l’Assurance maladie, les conditions sont simples :

 «tout enfant mineur de parents en situation irrégulière est d'office éligible. L'AME est attribuée sans condition aux mineurs dont les parents sont en situation irrégulière même lorsque ces derniers n'en bénéficient pas encore ou dépassent le plafond de ressources».

Le budget alloué à l’AME a donc explosé, passant de 744 millions d’euros en 2013 au lieu des 588 prévus au budget.

La raison ?
Marisol Touraine, là encore, ne la cache pas : elle a indiqué sa «préoccupation» face à «des filières de personnes étrangères venant se faire soigner dans certains hôpitaux français (…) cela amène à la nécessité d'enclencher très rapidement un travail diplomatique de coopération internationale avec les pays d'origine».

 En clair, la ministre a reconnu l’existence de filières de patients venus d’autres pas qui abusaient de l’AME.
Cette constatation est rappelée aujourd’hui par Le Parisien  qui consacre une enquête à ces filières.

Le Parisien dévoile le cas des Géorgiens tuberculeux

Ils ont la trentaine et sont hospitalisés à Paris ou en proche banlieue.
 «La plupart sont d’anciens détenus, parfois frères, ont tâté de la drogue, appartenus à des gangs», précise Le Parisien.
 Eux, ce sont des hommes, originaire de Géorgie.
 «Tous, surtout, sont porteurs d’une forme grave et résistante aux antibiotiques (la forme XDR) de la tuberculose, sûrement attrapée en prison» continue de décrire le quotidien.
Cette maladie rare nécessite la prise de six à sept médicaments, dont certains ne sont même pas commercialisés en France, et une prise en charge spécifique, avec la mise à disposition d’une chambre spéciale à pression négative, dont seuls quatre hôpitaux parisiens sont équipés.

Pourquoi alors parler de filière organisée ?
Un médecin témoigne dans le quotidien : «beaucoup arrivent avec un visa de touriste, délivré par l’ambassade de France en Géorgie, et attendent le dernier jour de validité pour débarquer à l’hôpital».

 La raison de cette attente est simple : une fois le visa périmé, les frais ne sont plus à leur charge, c’est l’AME qui prend le relais.
Selon Le Parisien, 57 cas ont été répertoriés.

 Coût annuel ? 13,6 millions d’euros...

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