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dimanche 22 juin 2014

Pourquoi nous cache-t-on l’origine des barbares qui ont lynché Darius ?

Laurent Obertone, dans un magistral article paru dans le Figaro, lequel nous rappelle en passant que notre République, l’iconique République que toute la gauche caviar à l’honnêteté douteuse se gargarise de défendre dans des trémolos hoqueteux, « s’est fondée il y a deux siècles sur la guillotine, ‘les fers, la réclusion dans la maison de force, la gêne, la détention, la dégradation civique, le carcan’ (Code pénal de 1791) », fait un décompte non exhaustif d’agressions similaires qui ont laissé de marbre l’ensemble de notre classe politico-médiatique.
Ainsi, il questionne : « pourquoi ne pas réagir quand un adolescent de 15 ans est tabassé lors d’un match de football, jusqu’à avoir le crâne enfoncé (à Conflans-Sainte-Honorine, dans le Parisien du 20 mai 2014), quand un sexagénaire est passé à tabac par «une bande de jeunes», jusqu’à rester inconscient, victime de plusieurs fractures (à Guilers, le Télégramme du 10 juin 2014) ? », évoquant encore cet homme attaqué par une bande à Caumont-sur-Durance en mai dernier et qui depuis est entre la vie et la mort.
Pourquoi le supplicié Christophe Rambour, ce jeune picard qui avait toute sa vie à faire, séquestré durant plusieurs semaines durant lesquelles il a été torturé, découpé puis brûlé par une bande, n’a t-il pas ému les pouvoirs publics au même titre qu’Ilan Halimi ?
 En quoi son calvaire à lui ne méritait-il pas que l’on s’y penchât ?
 Valls et Hollande n’ont fait aucun discours, aucun politique ne s’est indigné, considérant apparemment que les actes de tortures pratiqués sur un Français de souche ne mettaient pas en danger les valeurs de République.


Christophe-Rambour


Et pourquoi ne dit-on mot sur l’origine des barbares qui se sont acharnés sur Darius, comme s’il était bon de laisser penser que les criminels étaient des Français de la France d’avant, cette France nauséabonde qui ignorait tout des bienfaits du multiculturalisme qu’on lui impose à grands coups de mare nostrum et d’accords de Schengen ?



Hollande, rougeoyant plus que de coutume, a déclaré condamner cet acte odieux « indigne de notre République », omettant juste d’en condamner ses auteurs et oubliant aussi que son premier ministre Valls avait fait virer, à la demande de sa femme, des Roms qui salissaient l’horizon de cette dernière.
La République, selon que vous serez puissant ou misérable, pourra servir tout à la fois d’étendard ou de paillasson.
 On se souviendra que ce même Manuel Valls qui vient de « condamner avec fermeté » ce lynchage avait en septembre dernier déclaré au sujet de la communauté à laquelle appartient Darius que « ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation » avec la population française, ajoutant qu’il n’y avait « pas d’autre solution que de démanteler ces campements progressivement et de les reconduire à la frontière ».
Quant aux habitants de la cité des Poètes de Pierrefitte, les fameuses lois républicaines ne les concernent en rien, comme l’explique un habitant : « entre nous, on règle nos affaires. Mais si un intrus fait un truc de mal, on le chope. On sème ce qu’on récolte, il n’y a rien de racial là-dedans ». D’ailleurs, le lendemain de l’agression du jeune Rom un habitant s’est fait rouer de coups pour avoir volé un téléphone portable, comme nous l’indique Le Monde qui précise que personne n’a jugé utile d’appeler la police, préférant régler l’affaire entre soi. La police, la justice, tout ça ce sont des méthodes occidentales non agréées par les lois territoriales, culturelles et cultuelles, des cités.
Bien entendu, la cité des Poètes est habitée en grande partie par des populations d’origine étrangère, comme l’indique ce tableau de l’Insee datant de 1999 et qui a l’époque constituait déjà 32,2% de la population du quartier.
On imagine sans peine l’augmentation quinze ans plus tard.
 Il suffit de voir la quantité de paraboles aux fenêtres pour comprendre que la France n’est plus vraiment propriétaire des lieux.


Habitants-Pierrefitte-1999


L’article du Monde ne tente même pas de passer cela sous silence, puisque le reporter dépêché sur place a interrogé une habitante dénommée Nadia « occupée à préparer la semoule pour l’osbane, un plat traditionnel kabyle », laquelle exprime avec une franchise qui vaudrait à n’importe quel Français lambda une plainte en règle, mais qui là, passe comme une lettre à la poste : « en seize ans ici, je n’ai jamais entendu parler de cambriolages. Depuis qu’ils sont là, on n’entend parler que de ça. Il faut nous en débarrasser », ce que les habitants envisagent d’ailleurs de faire par eux-mêmes puisqu’ils ont menacé de mettre le feu au campement rom.
Eh oui, le vivre ensemble quand on n’est pas de même culture, c’est pas facile !
Yacine, qui se plaint de son environnement insuffisamment coquet à son goût alors que le quartier est en totale réhabilitation depuis 2012, comme le confirme l’OPH de Seine-St-Denis, confirme l’entraide qui prime au sein de la communauté musulmane, une entraide qui ne concerne pas ceux qui n’en font pas partie, telle Béatriz, 59 ans, qui explique que si elle-même se fait voler « c’est sûr que les jeunes du quartier vont pas m’aider ».
 Toufik, un autre habitant de la cité, explique les raisons de ces règlements de compte de type mafieux : « on est condamné à se faire justice nous-mêmes, d’ailleurs, on est condamné à tout faire nous-mêmes. C’est ça, le problème, tous les jeunes ont eu des problèmes avec la police, on va pas les appeler ! ».
 Voilà.
 Quand Zemmour dit que ces racailles d’origine étrangère remplissent les prisons, il n’a pas tort, c’est Toufik en personne qui le reconnaît !
Mais cela, bien sûr, ne doit pas être dit car c’est politiquement très incorrect.
Mais comme il est tout de même difficile de faire croire à une sauvagerie de Français de terroir, on feint d’oublier d’en parler, laissant planer un doute dont personne en réalité n’est dupe, tout comme d’ailleurs personne n’était dupe des précautions prises avant le match opposant la Belgique à l’Algérie.
Tout le monde sait pertinemment de qui il s’agit dans ces deux cas, mais mettre des mots pour désigner certaines populations originaires de l’autre côté de la Méditerranée a quelque chose d’effrayant.
Sait-on jamais, cela pourrait déclencher des mesures de rétorsion, des représailles, voire une guerre ethnique.
Cependant, la procureure de Bobigny, Sylvie Moisson, a discrètement lâché le morceau en avouant que ce lynchage n’était « pas réductible à un antagonisme entre deux communautés ».
Tiens donc…


Par ailleurs, un article de Libération confirme l’origine « africaine » des agresseurs, courageusement ligués en bande contre un seul garçon, afin de venger le cambriolage d’un certain Mohamed, lequel l’aurait confondu avec un autre.
 Libé ne donne toutefois pas plus d’éléments sur la localisation géographique précise de leur pays d’origine.
Le MRAP ne semble d’ailleurs pas être au courant de ce dernier détail, puisqu’ils ont fait un communiqué très orienté assimilant les auteurs de l’agression à… des militants du FN !


 On se demande s’il faut en pleurer ou éclater de rire !
 Le déni est remarquable, tout autant que la déplorable manipulation.
 Le MRAP traite très clairement les agresseurs immigrés de la cité des Poètes de fascistes.
Etant donné la solidarité communautaire du coin, j’ai bien peur qu’à l’avenir les militants du MRAP ne deviennent persona non grata dans cette cité.


Communique-mrap-lynchage-darius-rom


Une représentante de cette surréaliste association, Agnès Cluzel, affirme que cette barbarie aurait très bien pu avoir lieu « ailleurs qu’en Seine-Saint-Denis », sous entendu dans des quartiers habités par des populations françaises de souche…
Sauf que tel n’est pas le cas, mais on imagine sans peine le scandale politico-médiatique si des « de souche » avaient commis le quart des exactions commises sur ce jeune Rom.
 Les gousses d’ail auraient été sorties, on aurait hurlé au jeu du FN, ça aurait été la République assassinée, le nazisme déclaré cause nationale, les antifas sortant les battes de base-ball, les appels à la délation de la Licra, et j’en passe.
Mais là… les préjugés contre les étrangers en Seine-St-Denis, ça n’existe pas qu’on vous dit !
 Bon, tout au plus envers les Roms et les Français de souche, mais dans ce cas il doit forcément y avoir une justification quelque part.
La Mrapesse enfonce le clou : « C’est vraiment dommage car ce département a l’habitude de la solidarité et moins de préjugés vis-à-vis des étrangers. Ça montre bien qu’il y a un point de césure au niveau national sur les Roms ».
En somme, le MRAP défend l’amitié entre tous les peuples sauf quand même les Roms qui exagèrent un peu sur les bords car ils nuisent au bien-être des populations musulmanes.
Quoi qu’il en soit, pour nos élites, mieux vaut ne pas faire de vagues et laisser tuer en silence, en catimini.
 Pendant ce temps, on nous distrait avec des femmes à barbe, des ballons ronds, un retour en grâce de Sarkozy, une délirante histoire de détournement d’un mot qui existe quand même depuis le 12e siècle et qui est utilisé quotidiennement par quelques 35 000 boulangers en France.


Bref, tout est bon pour détourner les regards et les cerveaux de ce qui est en train aujourd’hui de tuer la France à petit feu.


C’est sans doute pour cela qu’il a été décidé de ne pas diffuser les photos de Darius, fracassé et désarticulé dans son caddie de supermarché, comme on aurait écrasé un vulgaire pack de yaourts périmés avec le pied.
Car les beaux messieurs du gouvernement ont beau nous vendre leur contrat républicain comme des courtiers en assurances flairant le gogo, ils ont tout de même sacrément peur que le bon peuple ne voit de ses yeux leurs sales petites manigances.
Entre laisser planer le doute sur les Français racistes faisant le jeu du FN et montrer crûment l’ignoble visage d’une politique immigrationniste incontrôlée et assassine, il y a un monde socialiste prêt à toutes les bassesses pour exister coûte que coûte.


N’empêche, même si les Roms enquiquinent tout le monde et ne sont pas spontanément accueillis à bras ouverts dans notre pays au point que même notre premier ministre voudrait s’en débarrasser, et même si tout vol mérite punition, aucun être humain ne mérite d’être à ce point abîmé par des barbares sous prétexte qu’il a volé.


Caroline Alamachère

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