A la suite de la qualification de l’équipe algérienne pour les 8e de finale de la Coupe du Monde, c’est tout un quartier de Lyon très « prisé des communautés orientales » (sic) qui s’est soudainement transformé en avant-goût du califat qui nous attend.
Avec des cortèges de voitures des orifices desquels des Français d’adoption grassement nourris au sein français, clamant à coups de mortiers leur amour pour un pays qui ne les a pas vus naître, et dans lequel ils ne représentent rien.
Les drapeaux français, interdits dans la rue en dehors des festivités nationales et manifestations autorisées, étaient impunément déployés, la loi française ne concernant en rien les Algériens vivant ici, car dans notre pays, à l’heure où l’on nous parle d’égalité à tout bout de champ, les lois ne s’appliquent qu’à certains.
A Orléans, le centre historique s’est retrouvé soudainement envahi par des troupes musulmanes déchaînées prenant d’un assaut symbolique la statue de Jeanne d’Arc sur la place du Martroi, empêchant les honnêtes travailleurs du vendredi de dormir en paix avec leurs rodéos pétaradants, explosant dans un même délire vicelard et frondeur le code de la route et la limitation de vitesse.
Au même moment des scènes similaires se déroulaient dans le centre ville de Poitiers, là où les voitures n’appartenant pas à des descendants d’Algériens sont normalement interdites de circulation.
Tandis qu’à Marseille deux motards de la police étaient lapidés par des supporteurs de l’Algérie, à Roubaix « plus d’une dizaine de voitures ont été incendiées, on ne compte pas non plus les poubelles et les containers qui ont pris feu, les pillages de petits commerces, et une agence Pôle Emploi a été la cible de casseurs, plusieurs vitres ont été fortement endommagées ».
Aux Champs-Elysées, ce sont des centaines de conquérants qui ont procédé à des dégradations et des violences de toutes sortes en hurlant à la supériorité de leur dieu et promettant la soumission prochaine, de gré ou de force, de la France à l’islam, ce qu’a d’ailleurs confirmé Mathieu Cavada, reporter d’I-Télé, en déclarant carrément « les Champs-Elysées sont algériens »…
Une jeune femme blanche, « une babtou » s’est fait agresser sexuellement devant son compagnon, comme s’il était légitime que les descendants d’Algériens (ou assimilés) se servent parmi nos filles. Bien sûr, aucun média n’a relaté ce fait, car ma foi, tripoter une femme, ce n’est pas si grave.
Près de cinq cents membres des forces de l’ordre avaient été dépêchés dans la région lyonnaise pour tenter de minimiser les violences de ces racailles venues de la Guillotière pour envahir les autres quartiers en hordes guerrières, portant fièrement l’étendard algérien attestant de l’origine de leurs actes et de leur esprit de conquête.
Une benne à verre a été renversée, fournissant des munitions de guerre urbaine bien utiles.
Du mobilier urbain a également été saccagé par les vandales, au point que le renfort d’un hélicoptère a même été nécessaire.
Des scooters d’une entreprise de restauration rapide se sont transformés en fumée, tout comme 80 poubelles, ainsi que des dizaines de voitures de particuliers.
Plusieurs policiers ont également été blessés, mais « aucun incident grave n’a été signalé. Plutôt une multitude de violences urbaines » précise pudiquement Le Progrès, « des scènes de liesse bruyantes, animées, colorées », selon la propagande du Monde.
Plus tôt dans la journée, les policiers avaient découvert un stock de 60 mortiers entreposés dans une épicerie (halal, semble-t-il) de Vaulx-en-Velin.
Car voilà ce qui agitait la petite sphère sécuritaire locale : la présence provocatrice d’anti-racailles ! On nage en plein délire !
Le son de cloche avait la même tonalité au Courrier Picard, avec un certain David Guévart déclarant « Des voitures ont brûlé. Relayer l’information n’est pas simple pour les médias : en parler, c’est faire le lit de l’extrême-droite, qui a vite récupéré ces faits-divers. (…) Après tout, les Algériens n’ont pas le monopole des ultras qui débordent les supporters bon enfant ».
C’est-on jamais demandé si les violences des supporters de la tribune Boulogne du parc des Princes faisait le jeu de l’extrême gauche ?
Il a ajouté dans un élan totalement déconnecté du réel : « Surtout, ces Français, pour la plupart, se rallient au drapeau quand c’est le tour des Bleus. On aura besoin d’eux… jusqu’à la finale ! ». Comme si ces Français-là allaient spontanément brandir le drapeau français, comme si ces Français-là n’étaient pas viscéralement hostiles à la terre où ils sont nés, oubliant avec une amnésie toute particulière que ce sont les Français qui ont construit l’Algérie.
Bernard Cazeneuve a, quant à lui, parlé « d’actes de casseurs isolés », le terme de « casseurs » étant diplomatiquement employé pour faire oublier qu’il s’agit de supporters d’Algérie, ceux-là même à qui Valls avait, avec une prudence absurde, donné ce conseil dérisoire « Il faut avoir de la passion, mais la passion elle doit être raisonnable. »
Est-on sérieusement isolés quand d’un point à l’autre de l’hexagone les actes se répètent avec la même constance, tant dans le temps que dans l’espace ?
Aurait-on parlé de « casseurs isolés » si lesdits casseurs avaient été répertoriés comme des sympathisants de l’aile droite de la politique ?
Bien sûr que non, dans cette hypothèse c’est toute la droite qui aurait été désignée du menton, amalgamée sans état d’âme et avec même un plaisir confinant au sadisme.
Mais là, pensez, les Algériens, ces individus jugés dangereux et un peu limités intellectuellement par nos politiques au point qu’ils les traitent en êtres inférieurs à qui il faudrait tout céder parce qu’ils sont inaptes à s’adapter au monde moderne, parce qu’ils seraient différents et qu’il faudrait donc leur parler avec la condescendance qui sied à un organisme unicellulaire.
Car c’est bien parce que les politiques les considèrent comme bêtes et méchants qu’ils prennent tant de précautions avec eux, mettent des gants et usent de circonvolutions oratoires, qu’ils les chouchoutent avec une attention toute particulière, quitte à vilipender le vrai peuple, celui qui est d’ici et qui aime réellement son pays.
Il est clair que l’amour de la France n’est pas la préoccupation de Sofiane, à en juger par l’édition du Point de ce jour, et qui malgré quarante années de présence en France continue de se ressentir étranger, de ne pas vouloir s’assimiler au peuple français, sans doute pas assez bien pour lui : « C’est un moment immense, historique pour le peuple algérien, c’est comme une deuxième indépendance« , s’enthousiasmait Sofiane Abbas, en France depuis près de quarante ans et coiffé d’un chapeau aux couleurs de son pays natal. »
Les nés français de Tunisie et du Maroc, pleinement solidaires de la joie algérienne, se sont joints à leurs frères musulmans nés français mais se revendiquant algériens, car « c’est nos voisins, c’est l’Afrique ».
Ainsi, sur le Monde, un né français dont les parents sont algériens s’est déclaré comme étant « d’Oran » alors qu’il est né à Lille, en France…
Nés sur le sol français mais à jamais étrangers selon leur propre volonté.
Caroline Alamachère
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