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dimanche 29 juin 2014

GPA : la CEDH condamne, le gouvernement laisse faire.


gpa


Le 28 juin 2014

   
Nous croient-ils dupes de leurs propres turpitudes ?

Jeudi dernier, la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) condamnait la France pour avoir refusé de transcrire à l’état civil les actes de naissance d’enfants nés par GPA aux Etats-Unis.
Une amende de 15.000 euros que la France est obligée de payer à un couple qui a transgressé sa propre loi…
Puisque la GPA est interdite en France, il était normal de refuser la nationalisation de ces enfants. Mais la CEDH en a décidé autrement, et violant la souveraineté de la France comme à son habitude, vient de supprimer la seule dissuasion qu’il restait pour les couples tentés d’aller pratiquer une GPA à l’étranger.
Son message ?
 N’ayez plus peur, louez des utérus, instrumentalisez des femmes, achetez des enfants…
Le « progrès ».
Mais perverse autant que l’idéologie destructrice qu’elle porte et encourage, la CEDH a eu le culot de prendre la décision au nom des « intérêts supérieurs de l’enfant ».
Ces enfants existent, ils sont environ 2.000 en France, et leur situation est effectivement dramatique. Mais la responsabilité ne revient pas à la loi Française, elle incombe à ces couples qui l’ont outrepassée.
L’argumentaire employé prétend l’inverse : la loi française serait injuste parce qu’elle ne s’adapterait pas aux personnes qui la transgressent…

Donc elle conforte ces parents dans leur désobéissance, et punit du même coup des milliers d’autres enfants qui seront à leur tour arrachés du ventre qui les aura portés contre de l’argent…
Normalement, les adultes protègent les enfants de leurs caprices irraisonnés et dangereux.
Lorsqu’ils en sont incapables, la loi prend le relais.
Désormais, l’enfant est devenu le caprice des ces adultes refusant toute limite, la CEDH encourage. Une prise d’otage qui force ces enfants, en même temps que la loi, à approuver l’injustice de leur conception par le chantage affectif et le fait accompli.
L’avocat de l’un des couples plaignant, maître Spinosi, décrit la suite : « La Cour de cassation (…) doit revenir sur sa jurisprudence. La décision a été prise à l’unanimité et est parfaitement claire ».
Le gouvernement ne fait évidemment pas appel de cette décision…
Résultat ?
 Les tribunaux se conformeront directement à cette décision, le gouvernement l’imposera par circulaire ou finira par légiférer sur le sujet…
Pourtant, Christiane Taubira a rappelé « l’interdiction absolue » de la GPA et François Hollande a précisé que sa légalisation était hors-de-question pendant son mandat.
Nous croient-ils dupes de leurs propres turpitudes ?
La différence entre la légalisation de la GPA et cette décision ?
 Il suffira que l’utérus soit loué et l’enfant acheté de l’autre côté de la frontière pour être reconnu en France, c’est tout.
Cet arrêt de la CEDH relève exactement de la même imposture que la circulaire Taubira, sauf que cette dernière pouvait encore être refusée par les juges…
L’inaction du gouvernement révèle donc de sa volonté de reconnaître la GPA en France.

L’intervention de la CEDH révèle autre chose : si le gouvernement recule à cause d’une opposition populaire encombrante, elle sera là pour veiller à la bonne progression de cette idéologie portée désormais partout dans le monde.

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