Par Slim Mazni
Publié le 08/11/2013 à 15:30
Lundi soir, à l'Assemblée, les députés votaient les articles rattachés au projet de loi de finances sur les anciens combattants.
L'UMP décide de déposer un amendement pour valoriser la retraite des anciens combattants de « deux points afin de ne pas rompre le cercle vertueux mis en place depuis 2005 en matière de retraite du combattant dans la continuité de la progression instituée depuis cette date. »
En situation d'opposition, la gauche en aurait rêvé, c'est la droite qui l'a fait.
Coût pour le budget de l'Etat : 18 millions d'euros par an, qu'il va falloir trouver dieu sait où.
Mais ce n'est pas les combattants retraités qui vont s'en plaindre.
Les bancs de l'Assemblée sont clairsemés ce jour-là.
Et miracle, l'amendement de la droite est adopté.
Merci qui ? Merci Emilienne Poumirol, députée PS, suppléante de Kader Arif, ministre des anciens combattants, qui a voté en faveur de l'amendement de l'UMP.
Mais pourquoi la suppléante de Kader Arif a-t-elle voté contre le ministre des anciens combattants ?
Elle s'est trompée de touche en votant...
Comble de son malheur, Mme Poumirol avait une procuration de sa collègue de Charente-Maritime, Catherine Quéré qui lui a délégué son droit de vote.
Avec ces deux voix, le PS faisait rejeter l'amendement à 18 millions d'euros... de deux voix justement. [mdr]
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