Le Point.fr - Publié le - Modifié le
L'animateur n'aurait pas supporté que Jean-François Achilli obtienne l'interview-confession de Jérôme Cahuzac et aurait fait pression pour le faire partir.
Source SIPA MEDIA
La semaine dernière, le journaliste Jean-François Achilli était limogé par NextRadioTV, la maison-mère de RMC, dont il était directeur de la rédaction.
Sa faute : avoir obtenu l'interview-confession tant remarquée de Jérôme Cahuzac
le 16 avril, croit savoir Le Canard Enchaîné ce mercredi.
Un "scoop" tout à l'honneur de la radio, mais qui aurait ulcéré Jean-Jacques Bourdin, matinalier du groupe NextRadioTV. "Bourdin est devenu fou.
Il n'a pas supporté de ne pas être dans le coup et n'a jamais décoléré. Il a fait la guerre à Achilli et mis une pression énorme sur Alain Weill jusqu'à obtenir sa tête", témoigne un proche de Jean-François Achilli au Canard Enchaîné.
"Déloyal"
Jean-Jacques Bourdin avoue avoir vécu comme une trahison le "coup" de son confrère : "C'est moi qui suis allé le chercher à France Inter, et il ne m'a rien dit, comme si j'allais lui flinguer son coup. J'ai trouvé ça déloyal."Mais l'animateur vedette dément que le "scoop" ait été l'élément déclencheur : "C'est faux.
Avec Alain Weill [p.-d.g. du groupe NextRadioTV], ça faisait des mois qu'on se disait que Jean-François ne faisait pas l'affaire, et on a décidé de s'en séparer.
L'épisode Cahuzac n'a fait qu'ajouter à nos doutes : professionnellement, il aurait pu faire mieux. Et il s'est fait imposer la date, la durée et l'heure de l'interview."
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