L’acharnement contre le professeur Didier Raoult, ancien directeur de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, est loin d’être terminé.
Vendredi 6 septembre 2024, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé qu’elle allait de nouveau saisir la justice à la suite d’une nouvelle publication scientifique de Raoult. Cette étude défend l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. L’acharnement contre Didier Raoult continue. Durant la crise COVID, le Professeur a déjà eu droit à un décret anti-hydroxychloroquine, qui était surtout un décret contre sa personne. Avec le lobbying intensif des laboratoires, les médias mainstream ont alimenté la confusion et la désinformation autour de ces thérapies alternatives aux vaccins COVID expérimentaux.
Durant la crise COVID, l’étude du Lancet sur l’hydroxychloroquine a été pipeautée pour discréditer un produit qui gêne car peu lucratif. La presse subventionnée et de nombreux « experts » de la santé ont tenté de mettre un terme à l’utilisation de l’hydroxychloroquine , arguant qu’il pouvait provoquer des effets secondaires nocifs et qu’il existe peu de preuves de leur efficacité. Les autorités sanitaires ont volontairement disqualifiés en tant que traitement du COVID-19.
Raoult de nouveau mis à l’index
L’article incriminé, publié dans la revue Acta Scientific Microbiology en août 2024, a pour co-auteur Didier Raoult et l’un de ses anciens collaborateurs, Philippe Brouqui. Cette étude repose sur les données de 1 276 patients atteints du Covid-19, dont certains ont été traités à l’IHU avec de l’hydroxychloroquine, un traitement promu par Raoult depuis le début de la pandémie. Raoult continue de défendre ce traitement, affirmant son efficacité.
Cependant, cette nouvelle publication de Raoult est de nouveau mise à l’index.. Selon l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (APHM) et la Fondation Méditerranée Infection, l’étude utiliserait des données de patients sans autorisation préalable, violant ainsi les protocoles de recherche clinique en vigueur. Ces deux institutions ont signalé l’article à l’ANSM, se désolidarisant de ses conclusions.
L’ANSM saisit la justice
L’ANSM, après avoir analysé l’étude, a conclu que les données recueillies auraient dû faire l’objet d’une Recherche Impliquant la Personne Humaine (RIPH) de catégorie 1, nécessitant l’approbation d’un comité de protection des personnes (CPP) ainsi qu’une autorisation préalable de l’ANSM. Or, ces procédures n’ont pas été respectées, soulevant de sérieuses questions sur la légalité de la recherche menée.
Face à ces manquements, l’ANSM a décidé de saisir la justice pour la deuxième fois en lien avec les recherches de Didier Raoult. La première saisine avait eu lieu à la suite d’une version préliminaire de cette étude, publiée en 2023 sur un site de pré-publication. L’agence du médicament, chargée de protéger la santé publique, entend clarifier les conditions dans lesquelles ces recherches ont été menées.
Raoult, un chercheur qui dérange
Didier Raoult, retraité depuis l’été 2021, reste une figure controversée dans le paysage médical français. Il a été remplacé à la tête de l’IHU Méditerranée Infection par Pierre-Édouard Fournier en 2022, mais ses prises de position et ses publications continuent de susciter de vifs débats. Le traitement à base d’hydroxychloroquine, qu’il a défendu avec force, a été rejeté par la plupart des autorités sanitaires mondiales, mais Raoult maintient sa ligne, convaincu de ses résultats.
En effet, si l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait recommandé de ne pas utiliser d’ivermectine ni d’hydroxy chloroquine pour traiter les patients atteints du Covid-19. De nombreux pays, dont l’Inde et l’Afrique , ont eu recours à ces traitements avec des résultats probants si on les compare à ceux observés en Europe.
Pour mémoire, durant la crise COVID, Raoult avait lancé deux procédures parallèles contre le refus de l’ANSM de lui accorder une recommandation temporaire d’utilisation de l’hydroxychloroquine face à l’inégalité de traitement dont l’hydroxychloroquine est victime par rapport au Remdesivir de Gilead, et une seconde procédure en pénale contre l’ANSM pour mise en danger de la vie d’autrui.
Malgré les résultats scientifiques probants, pour des raisons mystérieuses, l’ANSM n’a jamais encouragé l’utilisation des traitements alternatifs contre le COVID.Il semble que le marché des vaccins soit beaucoup plus profitable financièrement que celui des traitements, puisqu’il concerne toute la population et pas seulement les malades.
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