Les freins en matière d’avortement (outre-Atlantique), la crise économique ou les politiques liberticides anti-covid partout ailleurs ont eu un effet démultiplicateur. Mais ces facteurs n’expliquent pas tout : l’esprit du temps, l’idéologie, pousse une nouvelle « clientèle » à franchir le seuil des cliniques : celle de trentenaires sans enfants.
Commençons par rappeler que la vasectomie est irréversible, car si une opération de vasovasectomie (renversement de vasectomie) existe, le résultat n’est en aucun cas garanti et l’opéré peut rester définitivement stérile. Et comme toutes les méthodes de contraception, elle n’est pas totalement infaillible, puisqu’on estime à 3% les cas de femmes fécondées suite à une vasectomie.
S’il on ne peut que se réjouir d’une participation masculine quant à la contraception, et que de moins en moins de femmes aient recours la pilule hormonale dont les effets néfastes sont de plus en plus évidents, le jeune âge et les raisons qu’ils invoquent quant à leur refus de progéniture ont de quoi laisser pantois. Car la vasectomie fashion, celle des influencers et des exhibitionnistes de réseaux sociaux persuadés d’être cools en publiant leurs histoires de bourses désactivées, c’est la vasectomie activiste.
Il y a la version green : je ne veux pas d’enfants pour sauver la planète.
De jeunes hommes en pleine force de l’âge renonce à la reproduction pour réduire leur empreinte carbone. Une bonne façon de mettre un terme à la terrible androcène, le fléau planétaire décrit par Sandrine Rousseau selon laquelle les mâles seraient à l’origine de la dévastation de l’environnement (les mâles blancs, soyons clairs, surtout s’ils font des barbecues le dimanche). Pour la mouvance écoféministe, l’opération est simple : moins d’hommes sur Terre = moins de pollueurs, les hominidés blancs sont donc invités à se faire castrer… tout en étant sommés accueillir sur leurs terres pollueuses les populations subsahariennes au taux de natalité dépassant 5 enfants par femme. Il fallait oser ! Mais l’Occidental, malade d’ethnomasochisme – cette « psychopathologie collective provoquée par un long travail de propagande en faveur d’une prétendue culpabilité fondamentale des peuples européens face aux autres dont ils seraient les oppresseurs » (1) – entend payer sa dette : rien de mieux donc que de couper le problème à la base !
La vasectomie égalitaire est tout aussi juteuse : plus que pour prévenir une grossesse non-désirée, je me soumets à la procédure pour combattre le sexisme, pour prendre ma part de charge mentale. Se soumettre, voilà le terme à retenir. La démarche – drastique et irréversible – est faite par soumission. Oui, c’est pour prouver qu’ils sont déconstruits qu’ils se défont de leur virilité. Ils font allégeance aux diktats féministes ambiants, ils montrent pâte blanche, s’enorgueillissent de leur soumission. Eunuques par soumission à Big Mother et par homologation sociale.
Si sur le plan biologique l’opération ne rend pas moins viril, elle est ici sortie de son cadre sanitaire et contraceptif pour entrer dans celui du symbolique : la dépossession masculine. Car sur le plan symbolique, la virilité passe aussi par la conscience de sa propre faculté à pouvoir donner un enfant, à générer, à assurer un futur à la communauté.
Ils auront beau tenter de convaincre en invoquant Sainte Science que cela n’a aucune conséquence sur leur sexualité et leur virilité, mais dans le même temps, ils se vantent d’être des hommes féministes et déconstruits, se défaisant volontairement de cette même virilité.
Ignares, ils font du vir, la principale vertu masculine, un simple synonyme de violence gratuite, de force brute. Sans bases culturelles, sans éducation, sans culte des ancêtres, on les a convaincus dans les universités et sur les réseaux sociaux, que la virilité est LA source du mal. Quand elle est exactement le contraire : « l‘idéal viril consiste à pousser les hommes à se montrer courageux, audacieux, protecteurs, opiniâtres, solides, entreprenants, francs et très intéressés au bien commun, celui de leur communauté. » (2) C’est pourquoi les progressistes jouissent à se montrer dociles, obéissants, lâches et soumis.
Or, leur allégeance au féminisme ne sera jamais assez suffisante, ils ne seront jamais assez déconstruits : puisqu’ils demeurent des hommes blancs. Enfin… il restera toujours l’émasculation.
Audrey D’Aguanno
(1) Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons, L’Aencre, 2001
(2) Julien Rochedy, L’amour et la guerre, répondre aux féministes, éditions Hétairies, 2021
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Grand bien leur face ,mais la vaxx elle produit des miracles aussi vous pouvez y aller
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