28 janvier 2023
Valentin Vasilescu
L’Abrams est une formidable machine de combat, avec un blindage lourd, un canon performant, une vitesse de déplacement élevée, une électronique de pointe.
Le moteur Honeywell AGT1500 du char Abrams est également utilisé sur les hélicoptères Bell AH-1W SuperCobra, Boeing AH-64 Apache, Sikorsky UH-60 Black Hawk, AgustaWestland EH101/AW101.
Ce char présente cependant quelques problèmes, dus à la solution adoptée pour la propulsion, à savoir le turboréacteur.
Ce type de moteur ne démarre pas avec un démarreur comme n’importe quel moteur diesel, mais avec un petit moteur à réaction (APU). Ce n’est qu’une fois que l’APU a atteint le régime de ralenti que l’air qu’il comprime commence à faire tourner le compresseur du moteur du char pour le faire démarrer. Par conséquent, si pour une raison quelconque l’ennemi le surprend avec le moteur du char arrêté, il faut au moins 5 minutes pour le redémarrer, pendant lesquelles le char reste immobile.
Le turboréacteur comporte 2 arbres axiaux correspondant à la turbine basse pression d’une part, et à la turbine haute pression d’autre part. Pour fonctionner à la vitesse maximale, la vitesse des 2 arbres doit être portée à 15 000-20 000 tr/min. Pour équilibrer la vitesse des 2 arbres et éviter l’apparition du phénomène de pompage dans le moteur, un régulateur électronique est installé. Ce régulateur est également conçu pour protéger la transmission du char des chocs de pression dans le turboréacteur.
En bref, le char de 65 tonnes ne démarre et n’accélère pas comme une voiture de course, car le temps de ralenti du moteur est de 7 secondes maximum.
traduction Avic – Réseau International
Ces chars lourds de batailles de mon avis (ancien militaire 80's) malgré leurs technologies ,ne sont plus que des dinosaures ,cependant il faudra oublier les batailles de chars si on prend pour référence, la bataille de Koursk en 1943,hier ce qui s'apparentait à de la science fiction, ne l'est plus aujourd'hui dans la guerre moderne et de haute intensité menée par la Russie, avec des petits engins volants drones et autres petits ou grands bidules, inspiré de l'aéromodélisme , font de l'acquisitions, mesures, désignations d'objectifs, coordonnent les tirs de ciblages à longue distance ,les chars non aucunes chances ,sans compter les chasseurs de chars que sont les hélicos , les missiles et les multitudes d'armements anti chars portatifs individuels types fantassins, n'affirmant pas son manque d'efficacité ,mais au contraire leur faiblesse car très dépendant de la logistique
RépondreSupprimer