On se force à en rire, mais tout prouve qu’ils sont bêtes à pleurer.
Ce sont les « activistes » verts, ceux qui balancent la sauce tomate sur les tableaux de maître, s’enchaînent au milieu des voitures ou se baladent tout nus sur les stades, saccagent l’accès à l’eau de leur grand-mère et prétendent sauver la planète alors qu’ils sont incapables de distinguer un chêne d’un platane…
Ce mardi 22 novembre comparaissaient ainsi devant le tribunal d’Auch (Gers) des membres éminents de Dernière Rénovation. « Nous sommes la dernière génération capable d’empêcher un effondrement sociétal », disent-ils sur leur site. Et d’exposer leur plan d’action : « C’est désormais à nous, citoyens et citoyennes ordinaires, de faire appliquer les engagements auxquels notre gouvernement refuse de se plier. C’est à nous d’entrer en résistance civile. »
S’ensuivent donc des actions de choc, comme le blocage du Tour de France sur l'étape entre Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées) et Cahors (Lot), le 22 juillet dernier, opération qui vient de conduire six de ces braves devant la justice pour « entrave à la circulation ». Le parquet a requis 500 euros d’amende pour chacun, dont 300 avec sursis. France Bleu signale que d’autres procès sont attendus, le 5 décembre, à Castres (Tarn), et le 9 janvier, à Paris, pour des actions que Dernière Rénovation qualifie de « campagne de résistance civile française qui vise à remporter une première victoire concrète sur le plan climatique et social en obtenant rapidement un plan de rénovation thermique des bâtiments à la hauteur de l’urgence ».
On ne voit guère où se situe la résistance civile, ni surtout à quoi ces gens-là résistent, mais passons…
Plus sérieux, on apprend que des producteurs de fruits et légumes déposent plainte contre celui qui était, jusqu'en septembre dernier, patron d’EELV, le député Julien Bayou, pour « incitation à la désobéissance civile ». À l’origine de cette plainte, un collectif réunissant l'Association nationale pommes poires, Felcoop, la Fédération nationale des producteurs de fruits, les producteurs de tomates et concombres, tous réunis autour de Vincent Baille-Barrelle, arboriculteur au sud de Poitiers, dont la réserve d’irrigation est régulièrement vandalisée.
Le site lafranceagricole.fr rapporte qu’en février dernier, cette réserve d'irrigation était vandalisée à coups de cutter. Bilan : « La bâche endommagée, 25.000 euros de frais pour la remettre en état. » Rebelote, début novembre : « 16.000 euros pour mettre la réserve en sécurité et empêcher les bâches de s'envoler, sans doute 30.000 euros de plus à prévoir pour une véritable remise en état. »
Cette réserve a été aménagée en 2011 pour des agriculteurs tout ce qu’il y a de plus « écolo », eux ! « L'exploitation elle-même coche toutes les cases au regard des attentes de la société : ses pratiques sont écoresponsables, la moitié des vergers est conduite en agriculture biologique, l'irrigation se fait au goutte-à-goutte, un système de micro-aspersion réduit les dégâts du gel... », apprend-on. Mais rien de tout cela n’existe pour les vandales, ces petites têtes de zadistes abonnés au RSA et aux allocs.
Leur credo, et surtout l’absolution de leurs actes, ils les tiennent de celui qui était alors secrétaire national d’EELV, Julien Bayou. Suite aux actes de vandalisme qui ont émaillé l’été, celui-ci a en effet déclaré, le 23 août dernier, sur BFM TV : « La désobéissance civile, pour les écologistes, c’est non violent, c’est en dernier recours, et c’est assumé devant les tribunaux. S’il y a des procès, nous soutiendrons évidemment ces personnes qui assument leurs actes de manière désintéressée. »
Ces agriculteurs estiment que c'est donc bien à lui d’en répondre au premier chef !
"C'est assumé devant les tribunaux": Julien Bayou soutient les actes de désobéissance civilehttps://t.co/5EGqXBXLkl
— RMC (@RMCInfo) August 23, 2022
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