Monsieur,
depuis quelques temps, j’en suis à me demander qui oriente le choix des diffusions sur les chaines du service public.
Et voilà que je tombe sur votre curriculum vitae : Stéphane Sitbon Gomez, 35 ans, directeur des antennes et des programmes de France télévision, membre d’Europe écologie les verts, ancien conseiller spécial de Cécile Duflot, ancien directeur de campagne d’Eva Joly, titulaire d’un master obtenu à l’institut d’études politiques de Paris, vous êtes incontestablement un intercesseur écolo-médiatique de premier plan. Et votre influence est équivalente à celle d’un ministre. À cette différence près que vous ne légiférez pas. Vous suggérez, en imposant aux Français des émissions calibrées et orientées qui nous expliquent comment nous devons nous comporter, ce que nous ne devons pas consommer, comment nous devons nous déplacer, nous éclairer, nous nourrir, nous soigner, nous chauffer et patati et patata. À ce titre, et nous avons pu le constater en visionnant “Aux arbres citoyens” avec, aux manettes, les militants écolos Hugo Clément et Cyril Dion, le dosage dédié à la parole environnementaliste, voire antispéciste et activiste, occupe une place de plus en plus conséquente dans la lucarne cathodique.
Avec Élise Lucet et ses émissions à charge contre les pratiques agricoles ou industrielles, nous avions déjà eu un aperçu de ce que pouvait susciter la propagande verdoyante lorsqu’elle est diffusée aux heures de grande écoute. Ce que nous ne savions pas, car trop loin de Lutèce et des comités d’admiration mutuelle qui font et défont le landerneau politico médiatique, c’est que vous étiez le grand ordonnateur de la planification, le grand architecte du logiciel, le grand artisan de la manipulation.
Désormais renseignés sur celui qui tient la zapette, nous comprenons d’autant mieux d’où vient cette propension à stigmatiser le paysan qui ne s’est pas converti au bio ou qui ose creuser des retenues d’eau pour pouvoir irriguer son champ. Cette façon sournoise qui consiste à contraindre par l’émotion en diffusant des images anxiogènes, comme certains présentateurs le font en évoquant l’élevage ou certaines pratiques culturales, n’est plus acceptable. Elle ne l’est plus car, comme lors de l’émission consacrée aux forêts, les professionnels des filières concernées sont absents des débats ou très rarement invités.
La télévision publique, celle que vous croyez pouvoir influencer, ne vous appartient pas Monsieur Sitbon Gomez. Pas plus qu’elle n’appartient à celles et ceux que vous invitez, enfants gâtés d’un système qui, ce soir-là, n’ont pas su faire la différence ente un hêtre et un châtaigner. Mais qui, comme Cotillard ou Noah, ont effectué le déplacement pour nous faire culpabiliser et promouvoir leurs activités. La télévision publique, Monsieur le directeur des programmes, appartient à l’État français. Celui qui vous paye très cher, trop cher peut être, pour nous informer, nous distraire, nous cultiver, sans dogmatisme, sans prosélytisme et en toute objectivité.
Avec Élise Lucet et ses émissions à charge contre les pratiques agricoles ou industrielles, nous avions déjà eu un aperçu de ce que pouvait susciter la propagande verdoyante lorsqu’elle est diffusée aux heures de grande écoute. Ce que nous ne savions pas, car trop loin de Lutèce et des comités d’admiration mutuelle qui font et défont le landerneau politico médiatique, c’est que vous étiez le grand ordonnateur de la planification, le grand architecte du logiciel, le grand artisan de la manipulation.
Désormais renseignés sur celui qui tient la zapette, nous comprenons d’autant mieux d’où vient cette propension à stigmatiser le paysan qui ne s’est pas converti au bio ou qui ose creuser des retenues d’eau pour pouvoir irriguer son champ. Cette façon sournoise qui consiste à contraindre par l’émotion en diffusant des images anxiogènes, comme certains présentateurs le font en évoquant l’élevage ou certaines pratiques culturales, n’est plus acceptable. Elle ne l’est plus car, comme lors de l’émission consacrée aux forêts, les professionnels des filières concernées sont absents des débats ou très rarement invités.
La télévision publique, celle que vous croyez pouvoir influencer, ne vous appartient pas Monsieur Sitbon Gomez. Pas plus qu’elle n’appartient à celles et ceux que vous invitez, enfants gâtés d’un système qui, ce soir-là, n’ont pas su faire la différence ente un hêtre et un châtaigner. Mais qui, comme Cotillard ou Noah, ont effectué le déplacement pour nous faire culpabiliser et promouvoir leurs activités. La télévision publique, Monsieur le directeur des programmes, appartient à l’État français. Celui qui vous paye très cher, trop cher peut être, pour nous informer, nous distraire, nous cultiver, sans dogmatisme, sans prosélytisme et en toute objectivité.
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