PATRICE M • Médecin ou Interne • Le 22/06/2022 à 23:53
Je ne risque pas de le proposer dès cet été
car depuis quelques semaines, j’ai décidé de le déconseiller à tous mes
patients (une patiente qui y est suivie m’a indiqué qu’un centre de
cancérologie que je ne nommerai pas a adopté la même attitude).
Il ne me
viendrait pas à l’esprit de vacciner contre la grippe l’hiver prochain
avec la souche d’il y a 2 ans. Avec la Covid, c’est pire, puisque le
virus ne mute pas une fois par an mais entre 3 et 4 fois par an à peu
près. Au point qu’actuellement, la protéine spike d’un Omicron BA 5 doit
ressembler à celle du virus de Wuhan contre lequel ce vaccin a été
élaboré à peu près autant qu’un chimpanzé à un dromadaire. J’observe au
passage que les deux laboratoires producteurs de vaccins à ARNm nous
avaient expliqué que cette technologie permettait d’actualiser le vaccin
au gré des mutants dans des délais extrêmement brefs, de l’ordre de 2
semaines. Pour autant, celui que nous pouvons proposer aujourd’hui est
toujours celui d’origine, sans doute parce qu’il faut écouler des stocks
extrêmement juteux sur le plan financier.
Ceci me conduit à penser que
de toute façon, le virus aura toujours un temps d’avance sur le vaccin
en mutant et que partant, la stratégie vaccinale dans cette maladie est
un échec cuisant, ce qui n’est pas très étonnant dans la mesure où la
maladie elle-même est très peu immunisante et ne protège pas des
variants suivants : l’observation montre que l’on peut avoir fait un BA 2
en mars et un BA 5 en juin, quel que soit le statut vaccinal au
demeurant. Personne ne peut croire que ce vaccin empêche la
transmission du virus quand un lundi de janvier on dénombrait plus d’un
demi-million de contaminations alors que 91 % de la population adulte
était vaccinée. Quant à la protection contre les formes graves, j’y
croirai peut-être quand SPF publiera quotidiennement les chiffres de
décès, réanimations et hospitalisations ventilés par classe d’âge et
statut vaccinal, mais là on aurait peut-être des surprises. Le seul
décès par Covid de ma patientèle est celui d’une femme de 89 ans à qui
ses pathologies ne laissaient au mieux que 3 ou 4 mois à vivre et à qui
j’avais injecté son booster.
Sa dernière phrase avant de sortir de mon
bureau a été « Quand même, Docteur, 3 doses pour en arriver là ». Elle
est morte 5 jours plus tard.
Personne ne peut me qualifier d’anti-vax. D’abord parce que, même si
c’est à contre cœur, je suis vacciné 3 doses. Ensuite parce qu’ayant
effectué mon premier remplacement en 1979 et posé ma plaque en 1981,
j’ai vacciné plus souvent qu’à mon tour, y compris contre la Covid et
même avec de l’Astra Zeneca, ce dont je ne suis pas très fier
aujourd’hui. Enfin parce que longtemps avant la pandémie, je déclarais à
qui voulait l’entendre que les deux progrès majeurs de l’humanité au
20ème siècle n’étaient pas l’électricité ou l’avion mais bien les
antibiotiques et les vaccins. Mais personne ne me fera abdiquer ma
lucidité intellectuelle et ma rigueur scientifique. Et surtout pas le
quarteron de religieux qui nous psalmodient depuis des mois «
Vaccinez-vous, vaccineeeeeez vous » sur l’air de « Chaussée aux Moines
». J’abandonne bien volontiers à ces moines, à ces prêtres, à ces imams,
le vaccin et l’espoir que les anticorps qu’il produit prendront les
chimpanzés pour des dromadaires. Moi, je ne confonds pas la science et
la religion. L’erreur est humaine. Persévérer est diabolique.
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Les cas d'effets secondaires et décès post vaxx surgissent ces mêmes médecins qui ont injectés à tout va contre rémunération sans compter les rabatteurs du début pour les centres de vaxx retournent leurs vestes je dis et suis convaincu que se sont des vendus ainsi que certains personnels et médecins des structures hospitalières j'espère qu'ils paieront pour ne pas avoir voulu soigner
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