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samedi 4 juin 2022

L’hyperinflation, cette fourberie orchestrée pour faire avaler la mise en place de l’euro numérique en 2024


L’hyperinflation arrive, comme prévu. J’ai expliqué hier sur quel cadre théorique la caste mondialisée s’appuie pour en souhaiter le retour, et pour même pour orchestrer savamment sa venue. Je recommande donc à tous ceux qui imaginent encore que l’inflation est un phénomène mystérieux ou aléatoire de lire mon article d’hier sur le sujet (ainsi que les liens hypertextes dont je l’ai truffé). Ils comprendront ainsi que le marasme qui s’annonce est tout sauf une révélation, et qu’il correspond à un scénario parfaitement orchestré et attendu. 

Je voudrais ici marteler non pas les raisons techniques de cette situation, mais la finalité que la caste poursuit en laissant l’hyperinflation prospérer dans les prochains mois.

La caste fait semblant de lutter contre l’inflation

J’imagine bien que les premières lignes que je viens d’écrire vont nourrir l’accusation de complotisme. Dès que l’on s’essaie à expliquer que l’Histoire ne s’écrit pas seulement avec la main du méchant Poutine (et de quelques autres), mais aussi avec celle de la caste mondialisée qui est au pouvoir, on s’expose à cette idiote accusation de complotisme que de pauvres crétins corrompus comme ceux qui animent le site Conspiracy Watch propagent à la manière des miliciens qui dénonçaient les Juifs pendant la guerre. 

Si vous avez un doute sur le caractère prémédité de l’inflation, je vous conseille de vous munir de votre meilleure grammaire anglaise et de lire un excellent article du Wall Street Journal, intitulé : “Biden n’a pas de plan pour combattre l’inflation”. 

Je vous fais grâce ici des polémiques qui sévissent en Amérique sur cette question. Il faut simplement retenir que l’inflation est devenue le sujet empoisonnant de la vie quotidienne pour Joe Biden, qui doit désormais se défendre sur son rôle dans l’émergence du problème. 

Et comme il en est le premier responsable (comme je l’ai répété hier), le pauvre sénile atteint d’Alzheimer a bien du mal à défendre son bout de gras. 

En tout cas, en Amérique, les journaux les plus sérieux n’hésitent pas à écrire que l’hyperinflation qui ruine les classes moyennes américaines résulte d’une politique délibérée de Biden, et que ledit Président ment lorsqu’il prétend combattre cette créature monstrueuse dont le gouvernement profond américain a besoin pour étendre son emprise financière sur la vie quotidienne des citoyens. 

Une chose importante me paraît à retenir de ces lectures : ne croyez pas les politiques qui, la tête ahurie, l’air benêt du mec qui vient de se faire masturber dans sa baignoire par sa femme en col Claudine et qui croit que c’est transgressif, comme sait si bien le prendre Burno Bruno Le Maire, vous expliquent qu’ils n’avaient pas vu venir l’inflation. En réalité, cette inflation est non seulement un projet, mais elle est même un élément indispensable à la réussite du scénario que les banques centrales écrivent depuis plusieurs mois.

L’inflation évite l’impopularité des plans d’austérité

Les Français qui suivent les questions économiques de loin n’ont pas toujours compris que l’inflation est un impôt déguisé, discret, pour ainsi dire “hystérique” au sens grec du terme, sur les classes moyennes. En faisant tourner la planche à billets, les banques centrales financent immédiatement les dépenses extravagantes des Etats sans augmenter les impôts, et se remboursent plus tard sans le dire sur l’épargne des citoyens. 

Elles retardent (d’où mon expression “hystérique”, puisque cet effet retardé s’appelait l’hystérie en grec ancien) le coût réel de la hausse des dépenses en fabriquant artificiellement des billets de banque pour les financer. En réalité, il s’agit de monnaie de singe, équivalente aux pièces contenant moins d’or ou d’argent que les rois faisaient battre quand ils avaient trop endetté l’Etat. Officiellement, rien ne change, simplement, la valeur de l’argent diminue discrètement, écrétant d’autant le patrimoine des épargnants. 

En apparence, cela peut paraître mystérieux. Mais c’est en réalité très simple. C’est ce qu’on appelle le privilège de la puissance publique. 

Lorsqu’un ménage dépense plus qu’il ne perçoit de salaires ou de ressources, il s’endette, le plus souvent au prix fort. Lorsqu’un Etat se comporte de cette façon, il a suffisamment de moyens de persuasion (jusqu’au jour où il perd sa crédibilité) pour forcer les banquiers centraux à financer ses déficits à vil prix. 

Pour y parvenir, la méthode traditionnelle consiste à fabriquer artificiellement des billets de banque qui ne reposent sur aucune création de richesse autre que le salaire des fonctionnaires qui mettent l’Etat en déficit (et sur les aides diverses versées à des gens pour qu’ils tiennent tranquilles chez eux sans avoir à travailler). L’argent sorti des presses sert à les payer en monnaie de singe. Du pain et des jeux disait-on à Rome ! Tout cela est aussi vieux que les jeux du Colisée. 

Pour un Etat qui cumule dangereusement les déficits (et c’est le cas de la France), l’inflation est une drogue douce qui permet de continuer à vivre au-dessus de ses moyens sans augmenter les impôts. Elle fait croire qu’il y a de l’argent dans les caisses et que l’on peut continuer à gaspiller l’argent par les fenêtres sans remettre les pendules à l’heure, sans expliquer aux assistés qu’ils doivent se remettre au travail, et sans expliquer aux fonctionnaires qu’on va supprimer les procédures ineptes qu’ils inventent pour justifier leur emploi et leur salaire. 

Bref, l’inflation achète la paix sociale sur le dos des épargnants.

Le projet d’euro numérique

S’il ne s’agissait, au fond, que de diminuer le poids des dettes, ce qui est un objectif politique important mais pas forcément décisif dans certains pays (notamment les radins comme la Hollande ou l’Autriche), il n’est pas sûr que l’inflation trouverait suffisamment de supporters pour prospérer aussi librement. Je pense ici à l’épargnant allemand qui a un vieux compte à régler avec ce cancer macro-économique depuis les années 20. 

Pour que, même en Allemagne, on trouve aussi de voix pour plaider en faveur de l’inflation, et assez de pressions politiques pour que les dissidents démissionnent (ce fut le cas de l’ennemi de l’inflation Weidmann), il faut bien qu’un intérêt supérieur commande.

Celui-ci s’appelle l’euro numérique. 

Cette nouvelle monnaie, qui sera instaurée en 2024, porte le nom de notre monnaie actuelle, mais elle en est le contraire. Autant l’euro a servi à abaisser les frontières entre les pays, autant l’euro numérique servira à les multiplier. Car l’euro numérique sera une monnaie centralisée et traçable, qui permettra aux institutions européennes de savoir précisément qui les détient, ce que chacun en fait et, au besoin de les confisquer en appuyant sur un simple bouton. 

Par exemple, si vous êtes répertorié pro-Poutine ou anti-vaccin, vous avez du souci à vous faire pour la disponibilité de vos avoirs monétaires numériques…

Tout l’enjeu de la caste mondialisée est de préparer l’avénement de cette dystopie, initialement prévue pour 2025, mais finalement avancée à 2024, c’est-à-dire avant le retour de Trump au pouvoir.

Pourquoi l’hyperinflation est un préalable nécessaire à l’euro numérique

La mise en place de l’euro numérique constituera une révolution politique énorme, peut-être la plus importante des deux cents ou trois cents dernières années, dont personne n’a voulu parler parce que les puissances d’argent font régner le silence sur le sujet. Et nous savons tous avec quelle docilité les journalopes subventionnées qui donnent des bons points et des leçons de morale à la planète entière obéissent à leurs maîtres. 

Face à un projet aussi liberticide d’asservissement par la monnaie centrale, même dissimulée par le cartel des médias subventionnés, il n’est pas possible de ne pas se révolter sauf si, et seulement si (encore s’agit-il là d’un projet téméraire et aléatoire, un coup de poker en quelque sorte) nous pensons ne pas avoir le choix.

C’est précisément à ce sentiment de résignation que la caste travaille d’arrache-pied dès aujourd’hui, probablement inspirée par des études pro-bono de Mc Kinsey et d’Accenture qui se paieront au prix fort le moment venu, par exemple avec l’achat de vaccins mortifères pour la plèbe. 

Dans cet ordre d’idées, le “plan” est assez simple à comprendre : il s’agit d’empiler discrètement les facteurs d’inflation jusqu’à plus soif (la guerre, l’embargo, les normes environnementales qui contrarient la consommation à bas prix, etc.) pour accélérer l’augmentation des prix, au point que Mr et Mmme Toulemonde finiront par demander grâce à tout prix. 

Une fois cette satiété atteinte, il sera possible de faire une proposition à laquelle on ne peut pas dire non : on efface les dettes, on retire du marché une monnaie qui ne vaut plus rien, et en échange on lance l’euro numérique qui permettra de sauver le monde, et accessoirement de tout surveiller. Le pari de la caste est que, mis à genoux par les hausses insupportables de prix et bien travaillés par une intense propagande sur les bienfaits de l’euro numérique (je lis d’ici les titres de l’Express : “L’euro numérique est-il la solution à l’inflation ?”), vous direz massivement oui à sa proposition dont elle pense qu’elle ne peut être repoussée.

Comment se passera la mise en place de l’euro numérique ?

Selon toute vraisemblance, les cabinets de conseil à la Mc Kinsey utilisés pour scénariser cette mise en place ont d’ores et déjà prévus un déroulé relativement simple qu’on peut présumer ici. 

Dans un premier temps, les autorités monétaires laissent filer l’hyperinflation avec les techniques habituelles : déni des réalités, banalisation, amoindrissement systématique du phénomène, grands laïus sur le thème du “on ne peut rien faire” et appel au civisme (on en a lu les premiers signaux avec l’interview de Villeroy de Galhau expliquant que l’inflation était le prix à payer pour le soutien à l’Ukraine et la lutte contre Poutine). Cette stratégie de contre-la-montre permet de faire exploser la hausse des prix avec des airs de Sainte-Nitouche et un argument final imparable : Marine Le Pen aurait-elle fait mieux ? Non, donc, votez pour nous. 

Dans le même temps, le cartel de la presse subventionnée va déployer le story-telling pathétique habituel : on découvre qu’il y a de l’inflation, on ne sait pas vraiment pourquoi, et que peut-on faire pour lutter contre ? C’est sans doute un coup de Poutine et des complotistes, donc, il est civique d’accepter l’inflation. C’est un mal nécessaire. 

Lorsqu’il faudra un sac à main rempli de billets pour prendre un café sur la place du village, et une brouette de billets pour faire ses courses le samedi, la même presse subventionnée commencera à se demander si la solution ne consiste pas à changer de monnaie et à se jeter à corps perdu dans le vingt-et-unième siècle grâce à une monnaie numérique…

Les arguments sont déjà prêts : c’est tellement mieux de vivre avec son temps, et puis tous ces complotistes qui parlent de dictature numérique, hein… Donc, bonnes âmes, laissez-vous faire et tout ira bien. C’est comme le vaccin, mais en moins douloureux…

Bref, les conditions du chaos sont créées pour convaincre le bourgeois ordinaire de se laisser faire sans broncher. 

C’est ce qu’on appelle un “narratif” : le scénario est écrit pour que vous ayez l’impression que votre oppresseur vous aime, vous aide et vous sauve. 

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