Emmanuel Macron en décidant d’emmerder les non vaccinés, les considérant comme des citoyens irresponsables, et les désignant au yeux de la population comme coupables de propager l’épidémie, confirme son désir d’imposer un point de vue unique, détenteur selon lui, de la seule vérité possible.
Hélas les vérités sont multiples et varient avec les sociétés, les époques, et les individus.
Dans le cadre de cette épidémie à défaut de détenir la vérité, on peut essayer de s’en tenir à des faits objectifs pour éviter de dériver vers la stigmatisation de certains citoyens, et au-delà vers une atteinte au libre arbitre de chacun.
Début 2020 nous avons eu à faire face à une maladie que nous ne connaissions pas, que nous ne savions pas traiter, et qui a rapidement saturé les possibilités déjà restreintes de notre système hospitalier public, car plutôt qu’encourager la population à consulter son médecin traitant , ce qui aurait sans doute grandement diminué le nombre d’hospitalisations, les autorités ont préféré conseiller aux malades de rester chez eux et d’attendre de s’étouffer pour être hospitalisés.
Les autorités ont aussi pris le parti de confiner la population pour freiner la progression de l’épidémie. Ces mesures n’ont pas suffi à éradiquer l’épidémie ; les premiers vaccins arrivant sur le marché, il fut alors décidé de vacciner en masse la population afin de nous débarrasser du virus. Maintenant que la population est très majoritairement vaccinée on peut commencer à dresser un bilan :
Le vaccin s’est révélé relativement peu efficace pour nous protéger totalement, mais sa protection même partielle, semble pouvoir souvent éviter les formes graves, ce qui est à porter à son crédit ; cependant il semble maintenant établi qu’il n’empêche pas la contamination, et que les personnes vaccinées peuvent également transmettre le virus et se révéler contagieuses.
On comprend alors mal cette volonté de désigner à la vindicte publique les sujets non vaccinés, qui en réalité ne représentent pas un réel danger pour les autres, et ne prennent de risques que pour eux-mêmes. La décision de se vacciner ou non relève alors du libre arbitre de chacun. Pourtant certains affirment (sans raison) qu’il faudrait les vacciner de force, sans doute pour se venger d’avoir été eux même contraints de se vacciner.On les accuse aussi d’être en partie responsable de l’encombrement des services d’urgences, mais plutôt que désigner les non vaccinés comme coupables de tous nos maux, ne vaudrait-il pas mieux rechercher les responsabilités de ceux qui depuis des années ont régulièrement détruit les capacités d’accueil du service public hospitalier.
En mélangeant volontairement les antivax et les non vaccinés on crée une catégorie de sous citoyens qu’il faut bannir, et ne plus les faire bénéficier des avantages de la société qui les héberge puisque ils sont volontairement passés dans le « camp du mal ». Certains médecins se sont même demandés publiquement si on devait leur accorder les mêmes soins qu’aux personnes vaccinées, ce qui va à l’encontre de toute éthique médicale. On croit rêver ! Hélas cette crise ne fait que révéler certains travers de l’âme humaine auxquels les médecins n’échappent pas, et que les récentes déclarations du Président ne peuvent qu’encourager.
Notre société ne sortira pas sans séquelles de cette crise sanitaire, et plutôt que serrer les rangs pour faire face, on préfère désigner des faux coupables, pseudo-responsables de la poursuite de l’épidémie, ce qui évite d’avoir à changer de stratégie thérapeutique et reconnaître ses erreurs.
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