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lundi 10 janvier 2022

Le tabou de la violence est sur le point de tomber


 Le député LREM de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stépahene claireaux, agressé devant son domicile par des manifestants à coups de jets de terre

Le député LREM Stéphane Claireaux agressé par des manifestants à coups de jets de terre devant son domicile de Saint-Pierre-et-Miquelon.


L’attaque à coups de mottes de terre ( en réalité des algues) du député LREM Stéphane Claireaux par des manifestants en colère à Saint-Pierre-et-Miquelon déclenche sans surprise un tir de barrage outragé contre ces « violences (forcément) inacceptables ».

Mais ce tabou de la violence populaire, bien commode pour protéger un ordre établi devenu insupportable, ne résiste jamais quand le seuil critique de cette insupportabilité est franchie. 

Facteur aggravant et déclencheur, la violence policière, cet ultime recours exercé par un État aux abois à mesure qu’il s’affaisse (demandez aux Gilets jaunes mutilés).

La crise actuelle ne fera pas l’économie d’un passage par un épisode final violent

À de très rares exceptions près, toutes les grandes crises de l’Histoire se sont résolues dans la violence. C’est par la violence que les Résistants français libérèrent leur pays. Pour en finir avec l’apartheid et avant d’être élu démocratiquement président d’Afrique du sud, Mandela en appela à la lutte armée. Martin Luther King n’aurait pu en finir avec la ségrégation raciale aux États-Unis sans l’activisme musclé du Black Panther Party.

La crise que traverse aujourd’hui notre pays – et bien d’autres de ses voisins occidentaux – a atteint un tel point critique, qu’on peut parier sans risque qu’elle ne fera pas l’économie d’un passage par un épisode final très violent. Comme on vient de le voir à Saint-Pierre-et-Miquelon, mais aussi avec des menaces de plus en plus ouvertes contre les représentants d’une république disloquée, le tabou de la violence est en passe de voler en éclat.

Et pour l’instant, ce n’est que de la terre…



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