Un
total de 103 000 contrôles ont été effectués par les forces de l’ordre
pendant le week-end de Pâques. Environ une personne sur dix a été
verbalisée, ce qui représente 10 500 amendes.
Le nombre de contrôles et le nombre d’amendes émises ont été dévoilés par Gérald Darmanin ce mardi sur Europe 1, juste après le congé pascal. La plupart de ces verbalisations ont été émises « essentiellement pour non respect du couvre-feu après 19 heures et au regroupement de plus de 6 personnes », a expliqué le ministre de l’Intérieur.
« Il y a eu plus de 100 000 contrôles. 103 000 contrôles ce week-end pascal, avec 10 500 verbalisations », a détaillé Gérald Darmanin. Le tarif minimum de l’amende étant fixé à 135 euros, on peut calculer que l’État a potentiellement touché au moins 1 417 500 euros rien que pendant cette fin de semaine.
Une certaine tolérance permettait aux personnes qui désiraient rejoindre un autre lieu de résidence pour y passer la durée du nouveau confinement – fixée pour le moment à quatre semaines – avait lieu tout le week-end, ce qui explique qu’il n’y a pas eu d’amende pour cette raison. Cependant, depuis mardi, il est possible d’être verbalisé si vous effectuez un déplacement interrégional sans motif impérieux (et muni d’une attestation).
Selon Le Courrier du soir, la journée du 20 février dernier a aussi été assez payante pour l’État. Ce jour-là, 4 593 contraventions pour non-respect du couvre-feu ont été émises, ce qui représente une somme de plus de 620 000 euros.
Par ailleurs, Le Figaro nous a appris mercredi que 2,2 millions de contraventions pour « non-respect des mesures sanitaires » ont été émises depuis mars 2020, soit un peu plus d’un an. En calculant encore une fois avec le montant de l’amende minimum de 135 euros, cela représente une somme faramineuse potentielle de 297 millions d’euros.
Nous ne disposons pas de l’information réelle de la somme empochée
par l’État pour toutes ces contraventions. En effet, en cas de récidive
dans les quinze jours, le montant de l’amende est majoré à 200 euros,
puis à partir de trois infractions dans le mois, « le délit est punissable d’une peine de prison de 6 mois et d’une amende de 3 750 euros ».
La somme de près de 300 millions d’euros pour les 2,2 millions de contraventions émises depuis un peu plus d’un an est donc potentiellement plus élevée.
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