Ce vendredi 9 avril débutent, pour tous les Français, les vacances qu’on n’appelle plus « de Pâques » mais « de printemps », cela, bien que les cloches continuent d’apporter des œufs en chocolat aux petits enfants… mais c’est une autre histoire.
Vacances, donc, et, dans le même temps, confinement, respect des gestes barrières, etc., et bla-bla-bla.
Pour ce faire, il faut bien sortir papi et mamie de la cuisine car, sinon, qui va garder les gosses pendant que papa et maman « télétravaillent » ? Toutefois, pas d’inquiétude car papi et mamie sont des citoyens responsables qui sont allés se faire piquer à l’AstraZeneca. Un vaccin dorénavant réservé aux vieux avant, je le prédis, de finir à la décharge.
Ne nous dispersons pas et revenons à l’essentiel : le SARS-CoV-2, ses pompes et ses œuvres. En tout temps et en tout lieu, il faut s’en PRO-TÉ-GER ! La bête est sournoise, on ne cesse de nous le répéter, et il convient de déjouer ses pièges. Ainsi, foin de la vaccination : celle-ci ne saurait nous dispenser des fameux gestes barrières. Masqués nous sommes, masqués nous resterons, et plus encore.
On apprend ainsi, dans Le Figaro, que le masque est désormais obligatoire sur les plages sur la quasi-totalité du littoral français, même si certains préfets particulièrement audacieux ont parfois choisi de laisser les gens respirer autre chose que leurs miasmes. Pour l’ouest de la France, la Côte aquitaine, le Finistère et la Normandie (Manche, Calvados et Seine-Maritime) font figure de rebelles ; les embruns, là-bas, ne sont ni contaminés ni contaminants.
Côté Sud, en revanche, seule l’Aude fait figure d’exception. La Corse également, mais il faut dire qu’on a, là-bas, une longue tradition de cagoule, alors ceci explique peut-être cela… Sinon, toute la côte méditerranéenne est concernée : on est prié de prendre le soleil sous son masque.Heureusement, l’administration-notre-mère pense à tout : « Une fois dans l’eau, le masque n’est jamais obligatoire. La mer ne fait pas légalement partie du territoire d’une commune, ni même d’un département, mais du domaine public de l’État, même si, sur 300 m, le maire dispose de pouvoirs de police. Ensuite, il existe une exception pour la pratique sportive individuelle, comme la nage. »
Vous croyez à une blague ? Vous avez tort. C’est du sérieux. Du pur jus d’énarque avant fermeture.
Et puis quoi, le préfet n’est pas totalement idiot. Il le reconnaît : « Mouillé, le masque serait totalement inutile. » C’est à ce type d’argument qu’on voit que ces gens-là sont allés « aux écoles », comme on disait dans la campagne de mon enfance.
Seule question intéressante : y a-t-il un fondement sanitaire sinon scientifique à cette énième privation de liberté ? C’est non. Il n’y en a aucun.
Pour la réponse, Le Figaro est allé interroger un épidémiologiste à l’université de Genève car, ici, ils militent tous ou presque pour la prison à vie. « Le port du masque sur une plage, même bondée, n’est justifié par aucune étude scientifique », dit ce monsieur. « La littérature n’a rapporté aucun cas de contamination dans ces endroits-là, depuis le début de la pandémie. » Il l’affirme : « Les aérosols en extérieur ne sont pas contaminants, ils sont dilués dans l’atmosphère. » Quant au virus sur les surfaces planes, il est « neutralisé par la sécheresse et les rayons UV ».
Bref, au lieu de repousser chaque jour les limites de l’absurde au nom d’un principe de précaution mortifère, foutez-nous donc la paix et laissez-nous bronzer tranquille !
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