David Perrotin, auteur de la vidéo
La vidéo présentée par David Perrotin a été mise en ligne deux jours avant la manifestation de samedi 28 novembre, qui s’opposant à l’article 24 de la loi de Sécurité globale portée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, entendait surtout dénoncer les supposées « violences policières » qui font précisément l’objet de cette vidéo.
Vidéo dans laquelle on retrouve donc le journaliste d’investigation David Perrotin, ancien du JDD, de Rue89 et de BuzzFeed France, qui fait profession de gauchisme en toutes circonstances. L’idéologie du journaliste, importée des États-Unis, et qui cherche absolument son George Floyd, rejoint clairement celle de son employeur Loopsider.
Loopsider, quésaco ?Loopsider a été fondé en 2018 par Giuseppe de Martino, ancien directeur général de Dailymotion, Johan Hufnagel, ex-directeur des rédactions de Libération et cofondateur de Slate France, auteur entre autres de la phrase : « Je préfère, à compétence équivalente, prendre un Noir ou une Arabe » ; ils sont associés à Arnaud Maillard, ancien patron du numérique chez Discovery (Eurosport). L’entreprise est appuyée sur ses actionnaires historiques Franck Papazian, président de Mediaschool, le banquier d’affaires Bernard Mourad, qui est à la fois un collaborateur de Patrick Drahi et un ami intime d’Emmanuel Macron.
Entretemps, le groupe Mediaschool (CB News, Stratégies) est entré au capital à hauteur de 8%, à la faveur d’une levée de fonds de 3 millions d’euros début 2019. Le jeune média vidéo compte 70.000 suiveurs sur Twitter, 1,6 million sur Facebook et 385.000 sur Instagram. Il emploie aujourd’hui une trentaine de personnes dont la moitié sont journalistes et six sont des « data scientists », des spécialistes des données qui travaillent en appui de la rédaction. Loopsider prétend parler de questions environnementales, « sociétales » et de santé, à destination des « millenials ».Un monde américanomorpheTout ce beau monde, dont on notera qu’il est presque entièrement constitué d’employés ou d’imitateurs de médias américains de gauche (Slate, BuzzFeed, etc.), lutte sur les fronts conjugués de l’indigénisme, de l’antiracisme, de l’idéologie du genre, et de l’écologisme. Bref, tout ce qui rassemble les causes des « dominés » de l’époque.
Convaincre les Français que leur police est répressive, et particulièrement à l’endroit des minorités, est un but ancien de l’extrême gauche, qui a trouvé de nouveaux relais dans les médias en ligne, et notamment vidéo, qui sont précieux pour raconter une histoire simple et choquante, appuyée sur des images « vraies ». C’est ce à quoi, comme Konbini par ailleurs, se livre Loopsider. Une niche juteuse, qui joint au business les bons sentiments.
La preuve, le média récidive avec l’affaire Zineb Redouane, cette femme âgée tuée dans son appartement durant une manifestation de Gilets jaunes par une grenade lacrymogène : selon Loopsider, le tir du policier aurait été volontaire et inapproprié. Pour le prouver, le média s’est appuyé sur un autre média beaucoup plus discret, mais fort influent : Disclose, lui aussi inspiré des méthodes de la gauche américaine, comme le pure player ProPublica et financé entre autres par l’Open Society de George Soros, qu’on ne présente plus. Disclose fait du « journalisme philanthropique » : c’est-à-dire qu’il lève des fonds en crowdfunding pour financer des enquêtes, elles aussi destinées à dénoncer les méchants État occidentaux, leurs ventes d’armes, et leurs policiers violents.
Loopsider et @balancetarédactionPour donner une idée de l’ambiance à Loopsider, se référer à notre article sur @balancetarédaction, le site préféré de délation sur Instagram des journalistes libéraux libertaires (7.200 abonnés), dont vous nous donnons quelques citations venant des collaborateurs de Loopsider :
- « Ah mais putain là, je crois que l’on vient de recruter un PD »
- « Tu lui rendrais bien service en la niquant, de toute façon c’est une mal baisée »
- « On en a marre d’avoir que des mecs, on besoin de seins »
- « De toute façon ce n’est qu’une conne, elle est juste bonne c’est tout »
La boucle est bouclée : dans les rédactions du wokistan, on s’espionne, on cafte, on manie le double langage, on vit dans un monde et on écrit dans un autre ; toutes ces forces, peu imaginatives puisque recopiées sur des méthodes américaines, convergent pour changer le journalisme en propagande. US go home ?
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