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mercredi 9 septembre 2020

Le 5 septembre 2020, échec de la manifestation de soutien à Danièle Obono


Le 5 septembre 2020, échec de la manifestation de soutien à Danièle Obono

Par ingirumimus dans Accueil le 8 Septembre 2020

Le faux scandale médiatique organisé en faveur de Danièle Obono qui dit avoir porté plainte contre Valeurs actuelles, a finalement fait pschitt[1]. 

Il apparait que la ligne indigéniste et racialiste suivie par la France Insoumise est totalement erronée et rejetée massivement par les Français.

Pour se montrer offensifs, les membres de la France Insoumise avaient lancé un grand rassemblement le 5 septembre 2020 au Trocadéro.
Ce fut un fiasco total, la place était bien trop grande pour les maigres troupes rassemblées.
Non seulement personne n’en a parlé, mais en outre la foule n’était pas au rendez-vous.
A peine une centaine de militants des causes perdues.
Moins que pour une manifestation des Gilets jaunes en plein mois d’Août et moins que les manifestations pour Adama Traoré.
Cet échec s’explique par de nombreuses évidences.
La première est que même les « gens de gauche » bien disposés envers la cause antiraciste n’appuient pas l’idée d’attaquer la liberté d’expression et ne voient pas où se trouve le racisme dans la publication de Valeurs actuelles.
La deuxième est qu’Obono est une personne particulièrement antipathique à qui on reproche pêle-mêle son manque d’empathie pour les morts de Charlie, son soutien à cette canaille de Dieudonné, mais aussi sa cuistrerie de bourgeoise qui pleurniche sur la faiblesse de ses émoluments de député. Cette dernière facétie étant complètement à l’encontre des idées des Gilets jaunes qui voudraient que les élus de la République soient payés au salaire médian : 2200 € par mois, soit un peu moins du tiers de ce que touche Obono.

Coquerel tweetait qu’ils avaient été nombreux à cette célébration du vide.
Mais il ne disait pas combien.
En vérité le nombre des manifestants était d’environ une centaine de personnes[2].
Cet échec devrait faire un peu réfléchir la France Insoumise, car il en annonce d’autres.
Déjà aux élections municipales et aux élections européennes les Insoumis ont été balayés, mais il est probable que lors des présidentielles et des législatives de 2022 cette tendance se confirme.
Le maigre capital de Mélenchon amassé péniblement en 2017 a fondu comme neige au soleil.
En épousant la ligne indigéniste et racialiste, en oubliant le souverainisme, Mélenchon et les siens se sont enfermés dans une logique groupusculaire qui n’anticipe rien de bon.
Il est très probable que les alliances électorales futures à gauche excluront la FI.
Un bloc EELV, PS et PCF les obligera à s’aligner ou à se dissoudre.
Olivier Faure qui veut s’appuyer sur les nombreux élus locaux du PS a lancé la chasse en dénonçant les ambiguïtés de Mélenchon et celles d’Obono qui, estime-t-il, « a été à plusieurs reprises flashée, si j'ose dire, sur l'autoroute de ses déclarations ».
Evidemment les Insoumis sont tombés dans le piège et ont répliqué comme on pouvait s’y attendre en faisant un amalgame douteux entre Zemmour et Olivier Faure[3].
Mais quand Olivier Faure dénonce l’abandon de la bataille pour la laïcité par Mélenchon, ça parle aux Français tellement c’est évident.
La France Insoumise et Obono ayant décidé de porter plainte contre Valeurs actuelles, leur probable déconfiture devant les tribunaux ne renforcera pas leur position et leur crédibilité sur la scène politique[4]. 
On pourrait dire d’ailleurs que cette dénonciation du révisionnisme mélenchonien trouve sa justification dans la manifestation de soutien à Obono le 5 septembre.
Dans le vide sidéral des propos tenus et de la place du Trocadéro, la LDNA de Sylvain Afou, officine fascisante qui crache ouvertement sur la République, a déployé une banderole moquant le drapeau français sur lequel on avait remplacé « Fraternité » par « Négrophobie ».
Coquerel et Obono n’ont rien trouvé à redire à cette provocation qui va conduire les électeurs de gauche à se détourner encore un peu plus de la FI.
Le 5 septembre fut donc testé en grandeur nature le bien fondé de la polémique ouverte par la France Insoumise.
Ajoutons pour terminer qu’on ne peut pas défendre Charlie au nom de la liberté d’expression, et traîner Valeurs actuelles devant les tribunaux alors même que le texte et les dessins ne contiennent rien de raciste, à moins de considérer que parler de la traite des noirs par des noirs et des musulmans soit maintenant considéré comme un crime raciste et non comme une réalité historique[5].

Ci-dessous vous trouverez deux vidéos édifiantes sur le cas Obono


 
 
 

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