Le candidat de La République en marche à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a retiré sa candidature, vendredi 14 février, après la diffusion, sur Internet, de vidéos à caractère sexuel.
Joachim Son-Forget fait partie des premiers qui ont diffusé ces informations.
Au micro de Boulevard Voltaire, il donne des précisions sur la chronologie de cette affaire.
Selon lui, la vidéo circulait depuis un certain temps, dans les rédactions et à La République en marche.
Il dénonce « l’hypocrisie du petit milieu parisien qui se drape maintenant dans la vertu morale ».
Benjamin Griveaux a retiré sa candidature suite à la diffusion de captures d’écran de conversations privées et de photos intimes. Ces dernières ont été diffusées par un blog intitulé pornopolitique.
Pourquoi avoir été le premier à diffuser cette information ?
Tous les cadres de la macronie les diffusaient depuis une journée.
Beaucoup de gens savaient que c’était orchestré par des figures d’extrême gauche et que cela avait été mijoté depuis plusieurs mois.
C’est un coup monté avec plusieurs victimes potentielles.
On vous reproche d’avoir diffusé cette information. On vous accuse d’avoir planté un coup de couteau dans le dos de Benjamin Griveaux.
C’est trop facile.
Toutes les rédactions attendaient qu’une personne sorte cette information pour pouvoir s’en faire l’écho.
C’est l’hypocrisie du petit milieu parisien.
Ils se donnent tous dans la grande vertu morale, mais il faut savoir que mon message n’était pas ironique.
Il disait clairement de s’insurger de ces méthodes utilisées contre des personnalités.
Ces méthodes sont issues de certains services de renseignements pour fidéliser des gens ou les détruire avec des informations compromettantes.
Il est inadmissible que cela se produise aujourd’hui en France.
Voilà ce que j’ai dit dans ce message.
Un lien est actif sur Google. Ce n’est pas moi qui l’ai mis.
Ce lien n’est aucunement une vidéo.
Jamais je n’aurais posté une vidéo de messages privés. C’est bien sûr hors de question.
Vous avez déclaré dans un tweet « le petit milieu politique a peur de ma campagne présidentielle. Vous voulez mon immunité, la taule, le procès, l’humiliation, je m’en fous. J’irai au bout s’il le faut, mais je vous emmènerai avec moi dans la chute si nécessaire. »
Selon vous, est-ce une conséquence de votre annonce de votre candidature à la présidentielle ?
C’est trop facile d’essayer de me débrancher comme cela avec des menaces d’éligibilité.
Cela fait peur à tout le monde.
J’ai été trouvé dans une rue marécageuse à trois mois et j’ai failli crever.
Je suis donc prêt à tout.
Si je dois entraîner des gens dans ma chute, parce que je sais évidemment beaucoup de choses, alors je me défendrai de toutes les façons.
On ne va pas m’empêcher de me présenter devant les Français.
Je le ferai parce que j’ai envie et que j’ai un projet.
Quoi que cela m’en coûte, personne ne m’empêchera.
En cas de coups durs, des amis s’occuperont de ma famille.
Heureusement, moi j’ai des amis.
Cet artiste russe dit qu’il a d’autres noms et d’autres informations à envoyer. Le croyez-vous sur parole ?
Je suis certain qu’il y a d’autres cibles.
Des gens ont essayé d’approcher plusieurs messieurs élus.
Je vous laisse le suspens.
Ceux qui sont nés de la dernière pluie se sont fait avoir.
Moi, non. Je n’ai jamais dit que j’étais la personne à la plus grande vertu.
On a tous des faiblesses, mais dans ce cas là, il ne faut pas se draper dans une vertu.
Je reconnais les faiblesses des êtres humains.
On fait tout ce que l’on peut pour être le plus exemplaire possible auprès des siens, mais personne n’est parfait.
Regrettez-vous d’avoir diffusé cette information ?
Ce n’est pas moi qui l’ai diffusé.
Elle avait été diffusée par des tas de gens avant moi.
D’autres articles citent la chronologie.
Ce n’est ni moi ni Laurent Alexandre.
Il faudrait qu’on s’excuse parce que beaucoup de gens nous suivent.
Ce serait de notre faute si nous sommes une chambre de résonance.
Mon message était clair. J’encourageais Benjamin à maintenir sa candidature, sinon c’est se coucher devant cette forme d’extrême gauche révolutionnaire qui cherche à détruire le pays.
Joachim Son-Forget
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