Greta Thunberg a été la grande attraction du forum de Davos l'an dernier. Elle sera de retour la semaine prochaine.
Greta Thunberg fera son grand retour la semaine prochaine au Forum économique de Davos (WEF),
qui se tient du 21 au 24 janvier.
Et la jeune activiste suédoise de 17 ans entend porter une exigence radicale dans la station grisonne: l’abandon immédiat de toute l’économie des combustibles fossiles.
L’égérie de la défense de l’environnement a annoncé la couleur dans une lettre ouverte cosignée par d’autres jeunes activistes.
Elle a été publiée par le «Guardian» et est désormais également disponible sur le site du WEF.
«Au cœur de la crise planétaire»
«Nous exigeons qu’au Forum de cette année, les participants de toutes les entreprises, banques, institutions et gouvernements arrêtent immédiatement tout investissement dans l’exploration et l’extraction de combustibles fossiles, mettent immédiatement fin à toutes les subventions aux combustibles fossiles et renoncent complètement aux combustibles fossiles», peut-on lire.
L’économie des combustibles fossiles est «au cœur même de cette crise planétaire», écrivent Greta Thunberg et ses camarades.
Et d’appeler les dirigeants du monde à investir dans les technologies durables et à renoncer aux «profits à court terme».
Crime contre l’humanité
Cibler les énergies fossiles n’a rien de nouveau.
Mais la jeune activiste se distingue par le «calendrier» demandé: tout de suite.
L’exigence, est-il souligné, ne doit pas être réalisée d’ici «2050, 2030 ou même 2021».
Mais sur-le-champ.
Et d’ajouter que «le fait que cela n’ait pas encore été fait – en 2020 – est, franchement, une honte.»
Fidèle à son ton, Greta Thunberg taxe l’économie liée aux énergies fossile de «crime contre l’humanité» et lance que ne pas répondre à sa demande serait «une trahison de la vie elle-même».
Pour comprendre l’ampleur de l’exigence formulée par la Suédoise, elle livre elle-même deux chiffres liés à l’exploitation du pétrole, du charbon ou encore du gaz naturel.
Selon un rapport de l’organisation de défense de l’environnement Rainforest Action, 33 banques majeures de la planète ont collectivement investi 1,9 billion de dollars dans les énergies fossiles de 2016 à 2018.
Soit 1,9 millier de milliards de dollars.
Puis elle cite le Fonds monétaire international, selon qui le monde a investi 5,2 billions de dollars dans ces combustibles en 2017.
R.M.
qui se tient du 21 au 24 janvier.
Et la jeune activiste suédoise de 17 ans entend porter une exigence radicale dans la station grisonne: l’abandon immédiat de toute l’économie des combustibles fossiles.
L’égérie de la défense de l’environnement a annoncé la couleur dans une lettre ouverte cosignée par d’autres jeunes activistes.
Elle a été publiée par le «Guardian» et est désormais également disponible sur le site du WEF.
«Au cœur de la crise planétaire»
«Nous exigeons qu’au Forum de cette année, les participants de toutes les entreprises, banques, institutions et gouvernements arrêtent immédiatement tout investissement dans l’exploration et l’extraction de combustibles fossiles, mettent immédiatement fin à toutes les subventions aux combustibles fossiles et renoncent complètement aux combustibles fossiles», peut-on lire.
L’économie des combustibles fossiles est «au cœur même de cette crise planétaire», écrivent Greta Thunberg et ses camarades.
Et d’appeler les dirigeants du monde à investir dans les technologies durables et à renoncer aux «profits à court terme».
Crime contre l’humanité
Cibler les énergies fossiles n’a rien de nouveau.
Mais la jeune activiste se distingue par le «calendrier» demandé: tout de suite.
L’exigence, est-il souligné, ne doit pas être réalisée d’ici «2050, 2030 ou même 2021».
Mais sur-le-champ.
Et d’ajouter que «le fait que cela n’ait pas encore été fait – en 2020 – est, franchement, une honte.»
Fidèle à son ton, Greta Thunberg taxe l’économie liée aux énergies fossile de «crime contre l’humanité» et lance que ne pas répondre à sa demande serait «une trahison de la vie elle-même».
Pour comprendre l’ampleur de l’exigence formulée par la Suédoise, elle livre elle-même deux chiffres liés à l’exploitation du pétrole, du charbon ou encore du gaz naturel.
Selon un rapport de l’organisation de défense de l’environnement Rainforest Action, 33 banques majeures de la planète ont collectivement investi 1,9 billion de dollars dans les énergies fossiles de 2016 à 2018.
Soit 1,9 millier de milliards de dollars.
Puis elle cite le Fonds monétaire international, selon qui le monde a investi 5,2 billions de dollars dans ces combustibles en 2017.
R.M.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.