🎥 #HommageNational : la mère du soldat #AlainBertoncello retire la main qu'Emmanuel #Macron lui avait posé sur l'épaule. pic.twitter.com/pnOznIKak7— TV Libertés (@tvlofficiel) 14 mai 2019
En général, je regarde les retransmissions des cérémonies militaires dans la cour des Invalides.
Toujours avec cette impression d’être parmi les miens, affaire de matrice culturelle liée à l’enfance et d’éducation, celle qui ne s’apprend pas.
Grandissant de ville de garnison en ville de garnison, et passant les vacances d’été dans des maisons habitées par le souvenir des tués à l’ennemi, on comprenait très vite les notions de devoir et de sacrifice….
Même si, un peu inquiet, on trouvait que nos prédécesseurs avaient quand même mis la barre très haut.
l’Histoire, les idées et le destin feront emprunter des chemins évitant l’inconfort de la tragédie.
Mais il y a une chose que j’ai apprise : on n’échappe pas à ce qu’on est.
Je sais que je suis de mon enfance et par conséquent je n’exige de personne de partager les émotions que je ressens.
J’ai donc, la gorge nouée, regardé l'hommage national à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello dans cette cour baignée de soleil.
Assisté bouleversé à l’arrivée des deux cercueils recouverts du drapeau de mon pays, au son de « La marche des soldats » donnée par le bagad de Lann Bihoué.
Et pourtant, je n’ai pu m’empêcher quelques instants auparavant lors de l’arrivée des officiels de la bande d’Emmanuel Macron de ressentir brutalement le sentiment de leur illégitimité à être là.
Allez, pour ne pas perdre de temps, on ne nommera personne de la brochette de ces gens qui ridiculisent leurs fonctions depuis tant de mois.
Mais on retiendra cette évidence qui s’est imposée à moi à l’arrivée du président de la république : « il n’a rien à faire là ».
Le moment exprime de façon concentrée cette imposture liée à une élection présidentielle manipulée, au mépris si souvent manifesté de son propre peuple, à la violence déployée contre celui-ci, et enfin aux manipulations osées sans vergogne à l’occasion de la tragédie.
C’est la raison pour laquelle le geste de Madame Bertoncello retirant la main de Macron familièrement posée sur son épaule prend une valeur symbolique admirable.
Car ce geste, nous l'avons ressenti comme disant simplement : « ne me touchez pas, je ne suis pas un petit braqueur de l’île de Saint-Martin, je ne suis pas le genou de Nicolas Sarkozy, l’épaule de Donald Trump, je ne suis ni la taille de Justin Trudeau, ni le bras de Rihanna.
Nous sommes dans la cour des Invalides, pas sur un dance floor ».
Il est probable que ce n’était pas l’intention de Madame Bertoncello.
Mais c’est ce que tout le monde a ressenti ce qui en dit long sur ce que provoque cet homme.
Et en tout cas, c’est ce que j’ai ressenti et entendu.
Et y repensant après la cérémonie, je me suis surpris à fredonner le refrain de la chanson « marche à l’ombre » de Renaud.
« Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache toi d'là t'es pas d' ma bande »
Allez comprendre.
Mais il y a une chose que j’ai apprise : on n’échappe pas à ce qu’on est.
Je sais que je suis de mon enfance et par conséquent je n’exige de personne de partager les émotions que je ressens.
J’ai donc, la gorge nouée, regardé l'hommage national à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello dans cette cour baignée de soleil.
Assisté bouleversé à l’arrivée des deux cercueils recouverts du drapeau de mon pays, au son de « La marche des soldats » donnée par le bagad de Lann Bihoué.
Et pourtant, je n’ai pu m’empêcher quelques instants auparavant lors de l’arrivée des officiels de la bande d’Emmanuel Macron de ressentir brutalement le sentiment de leur illégitimité à être là.
Allez, pour ne pas perdre de temps, on ne nommera personne de la brochette de ces gens qui ridiculisent leurs fonctions depuis tant de mois.
Mais on retiendra cette évidence qui s’est imposée à moi à l’arrivée du président de la république : « il n’a rien à faire là ».
Le moment exprime de façon concentrée cette imposture liée à une élection présidentielle manipulée, au mépris si souvent manifesté de son propre peuple, à la violence déployée contre celui-ci, et enfin aux manipulations osées sans vergogne à l’occasion de la tragédie.
C’est la raison pour laquelle le geste de Madame Bertoncello retirant la main de Macron familièrement posée sur son épaule prend une valeur symbolique admirable.
Car ce geste, nous l'avons ressenti comme disant simplement : « ne me touchez pas, je ne suis pas un petit braqueur de l’île de Saint-Martin, je ne suis pas le genou de Nicolas Sarkozy, l’épaule de Donald Trump, je ne suis ni la taille de Justin Trudeau, ni le bras de Rihanna.
Nous sommes dans la cour des Invalides, pas sur un dance floor ».
Il est probable que ce n’était pas l’intention de Madame Bertoncello.
Mais c’est ce que tout le monde a ressenti ce qui en dit long sur ce que provoque cet homme.
Et en tout cas, c’est ce que j’ai ressenti et entendu.
Et y repensant après la cérémonie, je me suis surpris à fredonner le refrain de la chanson « marche à l’ombre » de Renaud.
« Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache toi d'là t'es pas d' ma bande »
Allez comprendre.
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