Le lycée Gallieni de Toulouse accueille 950 élèves, dont plusieurs dizaines jugés — H. Menal - 20 Minutes
EDUCATION Le ministre de l’Éducation nationale a envoyé une équipe de choc pour régler les problèmes de sécurité au lycée Gallieni de Toulouse. Les enseignants, toujours mobilisés, demandent à voir…
- Violences, intimidations, agressions… Voilà trois semaines que les enseignants du lycée Gallieni de Toulouse ont lancé leur appel au secours.
- Mercredi, le ministre de l’Education a annoncé l’arrivée d’un « personnel de direction expérimenté ».
- Les profs restent dans l’expectative et attendent la concrétisation des paroles en actes.
Il n’y a pas eu de départ de feu volontaire depuis le début de la semaine au lycée Gallieni de Toulouse qui défraie la chronique depuis trois semaines maintenant.
« Mais les classes les plus difficiles sont en stage », précise aussitôt Nicolas Tournier, du syndicat de l’enseignement professionnel SNETAA-FO.
Les deux semaines précédentes, une dizaine d’incidents de ce genre a été recensée.
Ce, malgré l’arrivée d’une équipe mobile de sécurité diligentée par l’inspection d’académie.
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Il faut dire que surveiller 11 hectares d’espaces verts, de bâtiments et de coursives demande d’avoir les yeux partout…
Et, le ministère en a pris conscience.
Les inspecteurs généraux qu’il a envoyés sur place ont eux-mêmes assisté à un feu de poubelle et dû se plier à une évacuation d’urgence.
La lecture de leur rapport, rendu lundi, a « profondément scandalisé » Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation.
Ce dernier a réagi mercredi en annonçant l’arrivée à Gallieni d’une « équipe de direction expérimentée ».
Du personnel « aguerri à la gestion de crise » parce que « la force doit être du côté du droit ».
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Les professeurs attendent de « vrais actes »
Sur place, les enseignants accueillent la mesure avec circonspection.
« Nous l’interprétons un peu comme une mise sous tutelle et notre mobilisation reste intacte car nous attendons de vrais actes », souligne Nicolas Tournier.
Les professeurs prennent un peu pour eux les reproches de « laxisme » adressés par le ministre sur Europe 1.
Et ce n’est pas la première vexation qu’ils essuient depuis trois semaines…
Un nouveau proviseur
« Ce que nous voulons, c’est avoir les moyens d’empêcher les problèmes qui viennent de l’extérieur pénètrent à l’intérieur de l’établissement, rappelle le prof en mécanique. Nous voulons que les élèves qui ont encore envie de travailler puissent le faire dans de bonnes conditions ».
Vaste programme qu’ils mettront en œuvre avec un nouveau proviseur.
Ce jeudi, le rectorat de Toulouse, a en effet confirmé la nomination d’un nouveau chef d’établissement.
Il sera rejoint « dans les prochains jours » par un « conseiller sécurité ».
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