Le 05/05/2016
Gabriel Robin
Le gouvernement envisage de financer les associations de quartiers animées par un esprit anti-France revanchard, voire haineux.
Mardi 3 mai 2016, l’Observatoire national de la politique de la Ville (ONPV), dont la présidence a été confiée à Jean Daubigny, ancien préfet d’Île-de-France, a remis à Hélène Geoffroy, secrétaire d’État chargé de la Ville, son premier rapport annuel. Créé en janvier 2016 à l’initiative de Patrick Kanner, actuel ministre de la Ville, l’organisme a chargé ses 47 membres d’observer la situation socio-économique et urbaine des « quartiers prioritaires » et d’évaluer l’efficacité des politiques publiques qui leur sont consacrées.
Depuis un peu plus de dix ans, ce sont environ 50 milliards d’euros qui ont été consacrés à la politique de la ville.
Des dépenses considérables qui n’ont pourtant rien changé à la situation des quartiers concernés.
Au contraire, il semblerait que la situation se soit dégradée fortement.
Certains ensembles urbains sont des zones de non-droit et même, plus précisément, des zones de Non-France.
Pas moins de 600 quartiers ont bénéficié des opérations du programme national de rénovation urbaine, achevé aux trois quarts.
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine a dépensé 7,5 milliards d’euros en réhabilitations de logements et en démolitions.
Tout dirigeant responsable ferait machine arrière, surtout avec un déficit annuel évalué à 80 milliards d’euros.
Pas les socialistes, semble-t-il.
En effet, l’État ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, comme le démontre la loi de 2014 qui a vu les « quartiers prioritaires de la politique de la ville » remplacer les « quartiers en contrats urbains de cohésion sociale » et les « zones urbaines sensibles ».
Que cache ce jargon administratif ?
Des quartiers qui comptent en moyenne plus de 10.000 habitants, dont 20 % de la population est de nationalité étrangère, qui seront arrosés de milliards d’euros supplémentaires jusqu’en 2024, au moins !
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine a notamment fixé comme « objectifs incontournables » de « favoriser la mixité fonctionnelle ».
Mixité, on s’en doute, qui ne sera pas sociale mais bien enthno-culturelle.
Ces quartiers dits « populaires », d’où les Français de souche se sont enfuis, chassés par l’insécurité, ont reçu des aides considérables que de nombreuses petites villes de province rêveraient à peine d’obtenir.
Pour quels résultats ?
Des destructions constantes.
Les immeubles sont rénovés, puis finissent immanquablement dégradés à nouveau, au cours des trois années qui suivent.
Personne n’entretient les immeubles qui se dégradent.
Les parties communes sont peintes à la bombe aérosol, les jardins sont vandalisés, les parkings occupés par les bandes…
Le gouvernement envisage de ne plus investir principalement dans l’habitat, mais aussi de financer massivement les associations de quartiers, parfois communautaristes, le plus souvent animées par un esprit anti-France revanchard, voire haineux.
Nos dirigeants sont si impuissants qu’ils continueront à accentuer la fracture française, produite par l’immigration.
L’« apartheid social » décrit par Manuel Valls est une séparation civilisationnelle.
Ils le savent mais ne veulent pas l’admettre.
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