Montage : BV
Le 04/11/2015
Des décennies de laxisme ont permis l’émergence d’une France hors la France. Un laxisme qui n’est pas uniquement de la responsabilité de Christiane Taubira ou Bernard Cazeneuve. Nicolas Sarkozy est tout autant responsable.
Se parant une nouvelle fois des atours du « premier flic de France », le président des « Républicains » doit probablement imaginer que les Français se laisseront encore prendre à ses discours de bonimenteur.
Il devrait en douter car son bilan est loin de plaider pour lui.
Pendant près de dix ans au gouvernement ou comme Président, Nicolas Sarkozy a eu le temps de s’attaquer à l’insécurité.
Les promesses n’engagent que ceux qui les tiennent.
Nicolas Sarkozy a beaucoup promis lorsqu’il était aux affaires mais les résultats se font toujours attendre.
Il avait assuré qu’il passerait le « Kärcher » à La Courneuve suite à une fusillade de quartier comme on en compte désormais hebdomadairement des dizaines, il ne l’a jamais fait.
Pire : depuis son coup médiatique, il n’a plus jamais mis les pieds dans cette ville !
Que porter au crédit de Nicolas Sarkozy en matière de politique de sécurité intérieure ?
Rien.
Au contraire, il a multiplié les décisions lourdes de conséquences.
On doit au bateleur d’estrade la suppression de la double peine en 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur du gouvernement Raffarin.
La double peine accordait à la justice le droit d’expulser vers son pays d’origine un délinquant libéré, après qu’il eut purgé sa peine.
À l’époque, Nicolas Sarkozy a été applaudi par la gauche, qui n’a bien entendu jamais remis en question cette suppression de la double peine.
Elle est aujourd’hui fort pénalisante, notamment face à la lutte contre le terrorisme islamiste qui sévit sur notre territoire depuis les attentats de Mohammed Merah en 2012.
En outre, les délinquants étrangers craignent beaucoup plus d’être renvoyés vers leurs pays d’origine que d’aller en prison.
Le séjour en prison est devenu un rituel d’initiation.
Dans certains quartiers, un séjour en prison fait office de ligne de prestige sur le curriculum vitae de l’apprenti criminel.
Autre bilan de Nicolas Sarkozy : la suppression de 13.000 postes de policiers et de gendarmes qui font aujourd’hui cruellement défaut.
Que propose l’éternel candidat pour réparer son erreur majeure ?
Confier les pouvoirs de police à des sociétés privées dans certaines zones du territoire comme les transports.
Terrible aveu d’impuissance.
Nicolas Sarkozy veut restaurer l’autorité de l’État mais l’estime incapable d’assurer pleinement ses fonctions régaliennes.
Il en est le premier fautif !
Des décennies de laxisme ont permis l’émergence d’une France hors la France.
Un laxisme qui n’est pas uniquement de la responsabilité de Christiane Taubira ou Bernard Cazeneuve.
Nicolas Sarkozy est tout autant responsable.
Qu’a-t-il fait dans les banlieues ?
La même chose que les autres : il a dépensé des milliards pour des « plans » stériles, il a réformé la police et l’a rendue impuissante, il a modifié les programmes de l’Éducation nationale pour coller à la France multiculturelle qu’il appelle de ses vœux, il a diminué les effectifs, il a adouci les peines.
Les solutions sont pourtant simples, et connues de tous : restaurer l’ordre républicain, affirmer ce qu’est la France, appliquer les lois, renforcer les effectifs de police, cibler les arrestations, en finir avec la culture de l’excuse, arrêter instamment l’immigration.
Ce que Nicolas Sarkozy n’a pas fait hier, il ne le fera pas demain.
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