Article publié le 17.11.2015
Une annonce importante est passée inaperçue dimanche
C’est une annonce d’une importance considérable qui est passée relativement inaperçue dans la confusion des événements de la fin de semaine dernière.
En effet, lorsque l’on consulte le Journal Officiel de la République française du dimanche 15 novembre, on y trouve le texte d’un arrêté ministériel du samedi 14.
Ce texte, rédigé pour le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes par le directeur général de la Santé, s’intitule, je cite : « Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l'utilisation de sulfate d'atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés ».
Derrière ce titre compliqué se cache un arrêté ministériel encadrant les mesures à prendre, je cite : « En cas d'exposition d'un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés ».
Fin de citation.
Quelle est la réelle signification de cet arrêté ministériel ?
Si sa publication s’est faite sans bruit, la signification de cet arrêté devrait faire parler d’elle dans les jours à venir.
En effet, derrière les termes scientifiques de « sulfate d’atropine » et de « neurotoxiques organophosphorés » se cache une réalité que tout le monde peut saisir.
Les « neurotoxiques organophosphorés » sont les agents actifs dans les gaz de combat de type gaz sarin ou gaz VX.
Le gaz sarin est le gaz qui avait été utilisé par la secte Aum Shinrikyo lors de l’attentat du métro de Tokyo qui avait fait 12 morts et 50 blessés graves, en 1995.
Le « sulfate d’atropine en solution injectable » quant à lui est l’antidote à ces agents neurotoxiques. L’arrêté du samedi 14 novembre prévoit donc l’acquisition, le stockage, la distribution, la prescription et la dispensation de cet antidote par, je cite : « Les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d'aide médicale urgente ».
Fin de citation.
Il semble donc que le gouvernement anticipe, suite aux attaques de vendredi dernier, et en prévision de futurs événements, la possibilité d’une attaque terroriste aux armes chimiques neurotoxiques et que la menace soit assez crédible pour justifier l’élaboration d’un protocole d’urgence et la publication d’un arrêté ministériel.
Source via
En effet, lorsque l’on consulte le Journal Officiel de la République française du dimanche 15 novembre, on y trouve le texte d’un arrêté ministériel du samedi 14.
Ce texte, rédigé pour le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes par le directeur général de la Santé, s’intitule, je cite : « Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l'utilisation de sulfate d'atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés ».
Derrière ce titre compliqué se cache un arrêté ministériel encadrant les mesures à prendre, je cite : « En cas d'exposition d'un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés ».
Fin de citation.
Quelle est la réelle signification de cet arrêté ministériel ?
Si sa publication s’est faite sans bruit, la signification de cet arrêté devrait faire parler d’elle dans les jours à venir.
En effet, derrière les termes scientifiques de « sulfate d’atropine » et de « neurotoxiques organophosphorés » se cache une réalité que tout le monde peut saisir.
Les « neurotoxiques organophosphorés » sont les agents actifs dans les gaz de combat de type gaz sarin ou gaz VX.
Le gaz sarin est le gaz qui avait été utilisé par la secte Aum Shinrikyo lors de l’attentat du métro de Tokyo qui avait fait 12 morts et 50 blessés graves, en 1995.
Le « sulfate d’atropine en solution injectable » quant à lui est l’antidote à ces agents neurotoxiques. L’arrêté du samedi 14 novembre prévoit donc l’acquisition, le stockage, la distribution, la prescription et la dispensation de cet antidote par, je cite : « Les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d'aide médicale urgente ».
Fin de citation.
Il semble donc que le gouvernement anticipe, suite aux attaques de vendredi dernier, et en prévision de futurs événements, la possibilité d’une attaque terroriste aux armes chimiques neurotoxiques et que la menace soit assez crédible pour justifier l’élaboration d’un protocole d’urgence et la publication d’un arrêté ministériel.
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